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L’Allemagne veut participer à hauteur de 576 millions d’euros pour acheter une partie des 800.000 obus détectés hors d’Europe par la République tchèque pour l’Ukraine.
Le gouvernement allemand va contribuer à hauteur de 576 millions d’euros à l’initiative tchèque d’achats groupés de munitions hors de l’Union européenne pour soutenir l’Ukraine et pallier les insuffisances de production dans l’UE.
Avec cette somme, « l’Allemagne financera l’achat de 180.000 munitions » et fournira « près de 40% du montant total » promis par les États européens participant à ce projet, a expliqué mardi le ministère de la Défense, interrogé par l’AFP.
Ces munitions devraient être livrées « à partir de juin » sur le front ukrainien. Ils se composent de 800.000 obus répartis en 500.000 de calibre 155 mm compatibles Otan et 300 000 obus de 122 mm aux normes soviétiques. Ces lots se trouveraient en Afrique-du-Sud, en Amérique latine, en Corée du Sud et en Turquie, selon des sources, mais Prague n’a pas confirmé leur provenance.
La République Tchèque se mobilise depuis plusieurs mois pour convaincre d’autres pays de financer un fonds destiné à acheter des munitions que l’UE ne parvient pas à produire en quantités suffisantes.
Des fonds pour 300.000 obus
Prague avait déclaré en février avoir identifié 800.000 obus disponibles dans des pays non européens qui pourraient être rapidement envoyés en Ukraine moyennant la mise en place d’un groupe d’acheteurs au sein des Etats membres de l’UE. L’Allemagne avait déjà fait savoir début mars qu’elle participerait à cette initiative avec « un montant à trois chiffres », c’est-à-dire entre cent et plusieurs centaines de milliers d’euros.
La Belgique, le Royaume-Uni, le Danemark, la France, la Lituanie, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède font eux aussi partie des pays contribuant à cette initiative. Les forces ukrainiennes sont confrontées depuis plusieurs mois à un manque criant de munitions pour repousser les troupes russes, davantage dotées.
Les États européens peinent à fournir ce dont a besoin Kiev, car l’industrie militaire au sein de l’UE n’est pas encore adaptée à une guerre de haute intensité. L’an dernier, l’Union européenne s’était engagée à fournir d’ici à mars 2024 un million de munitions mais sa promesse n’a pas été tenue. Pour l’instant, l’initiative de Prague a permis de réunir les fonds nécessaires pour acheter 300.000 obus selon des chiffres fournis début mars par le Premier ministre tchèque Petr Fiala.
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