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(BFM Bourse) – L’éditeur de jeux vidéo commence la semaine en baisse, alors que son jeu Skull and Bones, sorti vendredi dernier reçoit un accueil mitigé.
Dans un marché qui reprend son souffle, Ubisoft commence la semaine en baisse. L’éditeur de jeux vidéo cède 2,3% vers 14h, à 23,69 euros alors que le groupe a annoncé vendredi la sortie de son jeu « Skull and Bones ».
Le nouvel opus d’Ubisoft trouve son inspiration dans le second âge d’or de la piraterie au cœur de l’océan Indien. Le joueur incarne un pirate qui va parcourir des mers inexplorées à la recherche de défis, de compétition et de ressources.
Un coup d’épée dans l’eau
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Il s’agit du dernier “gros” titre de l’exercice décalé 2023-2024 d’Ubisoft (clos fin mars), rappelle TP ICAP Midcap dans sa note publiée ce lundi matin. Mais les critiques sont pour l’heure timorées… « Avec un Metacritic moyen de 64 pour un nombre de critiques encore limité, le groupe ne semble pas avoir réussi à capter positivement l’attention pour cette nouvelle franchise innovante », explique Charles-Louis Planade.
« Skull and Bones n’est pas le successeur d’Assassin’s Creed 4 : Black Flag que beaucoup semblent souhaiter », estime de son coté IGN, avec « une instabilité générale qui donne parfois l’impression que l’aventure n’est qu’un brouillon ». Mais le site spécialisé tient à souligner que ce jeu a de « bonnes bases ».
Sur le site jeuxvideo.com, la rédaction a en moyenne noté le jeu avec un score de 15/20, ce qui est plutôt correct. Tandis que les lecteurs ont été beaucoup plus sévères sur le dernier opus d’Ubisoft avec une note moyenne cinglante de 7,1/20, sur un total de 51 avis. Et les commentaires sont à la hauteur de la déception suscitée par ce jeu qui a nécessité 11 années de développement. « Gameplay pas intuitif ; malheureusement, le loot (ramassage) des ressources est effectivement fastidieux ! Pourquoi ne pas quitter son navire en chaloupe pour accoster et farmer (acquisitions d’objets) à la main ? », tance un des utilisateurs.
Il s’agit donc d’un « coup d’épée dans l’eau », pour reprendre le titre de la courte note de TP ICAP Midcap sur la sortie du jeu dont le développement n’a pas été des plus simples. Skull and Bones avait été annoncé en 2017 et devait sortir en 2018. Depuis, l’éditeur de jeux vidéo a enchaîné les décalages, six au total, dans l’optique de livrer une copie parfaite pour son jeu.
« C’est un jeu gigantesque et nous pensons que les gens vont se rendre compte à quel point il est immense et complet. C’est véritablement un jeu triple A [des jeux vidéos à gros budgets et de grande qualité, NDLR] » et même « un quadruple A qui va apporter sur la durée », a assuré lors de la conférence de presse de résultats le PDG d’Ubisoft, Yves Guillemot, cité par l’AFP.
Les précédentes sorties d’Ubisoft (« Assassin’s Creed Mirage », début octobre, et « Avatar: Frontiers of Pandora », tiré de la licence cinématographique Avatar, début décembre, NDLR), auront donc « fait le boulot », ajoute Charles-Louis Planade de TP ICAP Midcap assurant que l’exercice à venir semble « déjà s’annoncer comme un nouveau record ».
En attendant Star Wars Outlaws
Début février, Ubisoft a dévoilé une partie des sorties à venir pour le prochain exercice qui commencera le 1er avril 2024. « Nous nous préparons maintenant pour le line-up très prometteur de l’exercice fiscal 2025, avec notamment le lancement de Star Wars Outlaws en 2024 », un jeu très attendu, a indiqué Yves Guillemot. « Nous lancerons également Assassin’s Creed codename Red, qui se déroulera dans l’univers tant attendu du Japon féodal », a-t-il également annoncé.
Ubisoft a annoncé ces sorties en marge de la publication de revenus du troisième trimestre supérieurs à ses propres prévisions. L’entreprise a aussi réitéré son objectif d’un résultat opérationnel non-IFRS de 400 millions d’euros pour l’ensemble de son année fiscale, ce qui n’a pas manqué de soulager les investisseurs.
« Alors que l’action a chuté d’environ 30% en quatre mois et que les positions vendeuses sur l’action sont probablement élevées en raison des anticipations d’une réduction importante des perspectives, ces résultats plus élevés que prévu devraient contribuer à restaurer un sentiment positif à l’égard de l’action – en particulier lorsque nous nous penchons sur l’impressionnant pipeline de jeux pour l’année fiscale 2025 », avait alors apprécié de son côté Deutsche Bank après ces résultats trimestriels.
Sabrina Sadgui – ©2024 BFM Bourse
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