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(BFM Bourse) – L’éditeur de jeux vidéo a dégagé des ventes nettement au-dessus des attentes au premier semestre. Les objectifs pour l’ensemble de l’exercice sont confirmés.
« Ahead of the game » (« en avance sur le jeu »). C’est ainsi que Deutsche Bank a titré sa note du jour à la suite de la (bonne) publication d’Ubisoft.
L’éditeur de jeux vidéo évolue sur une ligne de crête étroite sur l’exercice actuel, avec plusieurs sorties « AAA » – les blockbusters du jeux vidéo – en quelques mois. Après l’arrivée début octobre d’Assassin’s Creed Mirage, le jeu Avatar: Frontiers of Pandora tiré de la franchise cinématographique Avatar débarquera en décembre, suivi en janvier du nouveau Prince of Persia, puis de Skull and Bones, Ubisoft ayant annoncé jeudi soir que la sortie ce ce jeu de piraterie était désormais prévue entre janvier et mars de l’an prochain.
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Ce catalogue de sorties est à double tranchant car il pourrait certes permettre à l’éditeur de signer son meilleur exercice en termes de ventes (selon UBS qui table sur 30 millions d’unités de jeux vendus).
Mais tout cela dépendra de la bonne réception du public, alors que la concurrence accrue des autres éditeurs cette année et la dégradation des conditions macroéconomiques risquent de pousser les gamers à se montrer sélectifs dans leurs choix.
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Le back-catalogue impressionne
Pour l’heure tout va bien pour Ubisoft, qui a livré ses résultats du premier semestre de l’année fiscale 2023-2024. Morgan Stanley estime d’ailleurs que cette publication contient « plein d’éléments positifs ».
Le chiffre d’affaires a progressé de presque 16,7% hors effets des changes à 836 millions d’euros tandis que son indicateur principal de revenus, les « net bookings », soit le chiffre d’affaires retraité de certains revenus différés, ont augmenté de plus de 20% sur ces mêmes bases, atteignant selon la société un niveau record.
Sur le seul deuxième trimestre, les net bookings ont augmenté de plus de 40% hors effets de changes à 554,8 millions d’euros. Morgan Stanley remarque que ce dernier chiffre s’avère supérieur d’environ 60% au consensus, qui se situait à 355 millions d’euros.
Cette bonne performance tient en grande partie au « back-catalogue », c’est-à-dire les revenus tirés de jeux déjà sortis (ventes de jeux à proprement parler mais aussi de contenus additionnels comme des DLC), Ubisoft évoquant « une surperformance ». « Impressionnante performance du back-catalogue », souligne de son côté Oddo BHF.
Le groupe indique avoir « monétisé » des jeux déjà sortis « par le biais de partenariats » et a souligné la bonne performance de Rainbow Six Siege, avec un net booking en hausse de 50% sur un an au premier semestre.
Les réductions de coûts avancent
« Ce résultat reflète également le lancement record de The Crew Motorfest (un jeu de course, NDLR) et des pré-livraisons plus élevées pour Assassin’s Creed Mirage », ajoute la société. Concernant la réception du dernier opus de la saga Assassin’s Creed, Ubisoft a répété que le nombre de joueurs en ligne lors de la première semaine de sortie du jeu était « comparable » avec Assassin’s Creed Origins et Assassin’s Creed Odyssey.
Sur les autres lignes de compte, le résultat opérationnel a atteint 16,1 millions d’euros au premier semestre contre une perte de 215 millions d’euros un an plus tôt. La perte nette s’est établie à 34,4 millions d’euros contre une perte de 190 millions d’euros au premier semestre du précédent exercice.
Du côté des perspectives, le groupe a indiqué attendre des net bookings de 610 millions d’euros sur le trimestre en cours et a confirmé ses objectifs pour l’ensemble de son exercice à savoir une « forte croissance » des net bookings et un résultat d’exploitation non-IFRS d’environ 400 millions d’euros. « Ce, sans sortir l’autre grand jeu que (la société) avait initialement prévu de lancer au cours du quatrième trimestre de l’exercice en cours », ajoute Ubisoft qui n’a pas mentionné le nom du jeu en question.
Concernant les annonces hors résultats, Ubisoft a indiqué être « en bonne voie » sur son plan de réduction des coûts, dont l’objectif est de 200 millions d’euros d’économies en année pleine réalisées d’ici à la fin de son exercice 2024-2025. Les coûts fixes de la société ont ainsi été rabotés de 65 millions d’euros au premier semestre, ce que Morgan Stanley juge « encourageant ».
Une meilleure visibilité
Selon la banque, la direction de la société n’a par ailleurs pas donné d’indications sur le prix versé pour récupérer les droits cloud streaming des licences Activision-Blizzard, si ce n’est qu’il était inférieur à 50 millions d’euros.
Le marché apprécie l’ensemble de ces annonces, le titre Ubisoft gagnant 4,6% vers 15h55 à 27,13 euros, après avoir même pris plus de 12,7% en début de matinée.
« Ces excellents éléments confirment notre confiance dans le groupe et son potentiel de revalorisation à court terme », conclut TP ICAP Midcap.
« Cette publication améliore la visibilité sur le dossier, nous permettant de relever notre objectif de cours à 30 euros contre 27 euros précédemment », souligne pour sa part Oddo BHF.
« Nous voyons une grande opportunité pour Ubisoft qui tente de faire pivoter son activité vers un mix d’activités de meilleure qualité et met en place une réduction des coûts potentiellement attrayante. Mais le récent track record (le bilan en matière d’exécution de la stratégie, NDLR) est faible et le marché est très concurrentiel, ce qui nous incite à rester sur la touche pour l’instant et nous attribuons à l’action la note « Equal-weight » (pondération en ligne) », explique de son côté Morgan Stanley.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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