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Selon la presse britannique, le milliardaire fondateur du groupe Virgin serait en négociations avec Getlink, le gestionnaire de l’infrastructure.
Enfin une concurrence ferroviaire dans le tunnel sous la Manche? Pour le moment, seul Eurostar, filiale de la SNCF, fait circuler ses trains à grande vitesse entre Rotterdam, Bruxelles, Paris et Londres. Mais Getlink, le gestionnaire du tunnel, fait tout pour attirer de nouveaux acteurs.
L’un d’entre eux pourrait être lancé par Sir Richard Branson, le créateur de la mythique marque Virgin. Selon la presse anglaise, il préparerait un rival de l’Eurostar et serait en négociation avec Getlink pour une liaison sous la Manche.
Le milliardaire a déjà une expérience dans le ferroviaire avec Virgin Trains, une expérience qui s’est arrêtée il y a quatre ans. Mais selon The Telegraph, c’est son ancien patron, Phil Whittingham, qui superviserait le projet.
L’expérience Virgin Trains
Une source industrielle interrogée par The Telegraph a déclaré que Virgin « aurait de fortes chances de réussir » compte tenu de son expérience dans le ferroviaire au Royaume-Uni de 1997 à 2019.
Interrogé par les médias anglais, Virgin dit ne pas « commenter les rumeurs ou les spéculations. » Getlink a également refusé de commenter mais a déclaré qu’il « accueillerait favorablement une croissance du trafic à travers le tunnel sous la Manche, que ce soit de la part de l’opérateur historique actuel, Eurostar, ou de nouveaux entrants sur le marché ».
Rappelons qu’un autre acteur s’est lui officiellement positionné.
Evolyn, ce consortium piloté par Mobico (ex-British National Express), un transporteur britannique dont la famille espagnole Cosmen est le principal actionnaire, annonçait il y a quelques semaines avoir commandé à Alstom 12 trains à grande vitesse afin de lancer d’ici à 2026 un service commercial.
« Après trois ans de développement, l’accord d’acquisition des 12 trains, avec une option d’extension à 16, marque la concrétisation du projet, avec l’objectif de commencer à fonctionner en 2025 », peut-on lire dans un communiqué.
Le mystère Evolyn
Dans un communiqué publié 24 heures après l’annonce d’Evolyn, Alstom démentait néanmoins toute commande et même tout contrat.
« Alstom et Evolyn ont conclu un accord de courte durée pour démarrer un travail préparatoire d’ingénierie du système de train, avec l’objectif de poursuivre ce travail dans l’hypothèse où les deux entreprises signeraient un contrat pour l’achat et la livraison d’un certain nombre de trains, à condition qu’Evolyn soit en mesure d’assurer le financement du projet » peut-on lire.
Rappelons que si Getlink a modernisé certains éléments techniques du tunnel pour y faire passer plus de trains, la problématique pour d’éventuels concurrents est le manque de place à Londres Saint Pancras et à la gare du Nord de Paris. Et outre l’investissement en matériel, les éceuils réglementaires sont très nombreux et refroidissent les ambitions.
Depuis le lancement de la ligne en 1994, plusieurs entreprises ont annoncé leur intention de concurrencer Eurostar, dont la compagnie allemande Deutsche Bahn il y a dix ans, mais aucun de ces projets ne s’est concrétisé à ce jour. L’espagnol Renfe a également affiché des ambitions.
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