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Interrogé ce dimanche sur LCI sur les récentes émeutes qui ont touché la France, Bruno Le Maire s’est montré clair face aux pillages qui ont eu en marge, affirmant qu’il faut « travailler » pour « se payer » une paire de basket de marque.
Une semaine après plusieurs jours de violences, dans une grande partie de la France, Bruno Le Maire, invité de LCI ce dimanche, a été interrogé sur les pillages et commerces détruits en marge de ces événements. Ainsi que sur la politique économique à adopter pour inclure toutes les personnes qui sont encore exclues du marché de l’emploi.
« Je vais vous le dire très crûment: je ne vois pas de changement nécessaire dans notre politique économique et notamment sur le travail. Au contraire », a commencé le ministre de l’Économie, avant de lancer: « Si vous voulez avoir une paire de baskets de marque, vous travaillez pour vous la payer! »
« Vous ne la volez pas dans un magasin en cassant la vitrine, en faisant peur aux salariés et en créant du traumatisme chez tous les commerçants », a-t-il poursuivi.
« C’est par le travail que vous réussissez votre vie »
Selon Bruno Le Maire, il ne faut pas « se compliquer trop à chercher des solutions » là où il existe « une idée claire et des valeurs communes », à savoir celle du travail:
« C’est l’idée toute simple que c’est par le travail que vous réussissez votre vie, que vous avez accès aux biens de consommation et que vous pouvez payer cette fameuse paire de baskets de marque. »
Fin juin, après la mort de Nahel, lors d’un contrôle de police, des émeutes ont eu lieu partout en Hexagone. À Paris, dans le secteur de la rue de Rivoli et de Châtelet, des dizaines de jeunes s’étaient notamment amassés devant le magasin de la marque Nike, frappant pendant plusieurs minutes à coups de pied sur les vitrines pour ensuite voler des articles. En tout, 16 personnes avaient alors été interpellées avec des sacs, des chaussures et des vêtements dérobés dans un magasin.
« Des difficultés pour certains »
Le ministre de l’Économie a reconnu qu’il peut y avoir « des difficultés pour certains », qu’il faut « les accompagner » et « se poser la question de notre système éducatif, de sa capacité à régler les difficultés que peuvent rencontrer certains jeunes ».
« D’autres problèmes sont laissés de côté et sont très importants, comme ceux de la santé mentale, de la psychiatrie, de l’accompagnement d’adolescents qui sont restés enfermés pendant le Covid », a-t-il poursuivi.
S’il ne balaie pas « d’un revers demain tous ces sujets, la nécessité d’un accompagement social, psychologique, d’un meilleur repérage de difficultés », Bruno Le Maire estime qu’il faut être « très ferme » sur les « valeurs fondamentales ». « C’est le travail qui permet de réussir dans la vie », a-t-il martelé en conclusion.
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