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Publié le 9 déc. 2023 à 9:44Mis à jour le 9 déc. 2023 à 9:53
Officiellement, tout se déroule comme prévu. Cinq ans après avoir été sélectionnée pour organiser l’exposition universelle de 2025, la ville d’Osaka, qui cherche à doper son aura internationale, affirme qu’elle sera prête à temps pour accueillir du 13 avril au 13 octobre 2025 près de 28 millions de visiteurs, dont peut-être 3 millions d’étrangers, sur l’île artificielle de Yumeshima, à l’entrée de sa baie. « Nous n’avons ni retard dans notre calendrier de construction, ni problème particulier sur le chantier », assure Naoko Yoshimoto, l’une des cadres de la Japan Association for the 2025 World Exposition.
Au coeur de l’île, aucun pavillon n’a pourtant encore poussé. A dix-huit mois de l’inauguration, les nations ayant promis de participer peinent à trouver des maîtres d’oeuvre souhaitant s’impliquer dans ces projets non pérennes et des ouvriers, dans une industrie de la construction déstabilisée par de graves pénuries de bras. « Il est aujourd’hui très difficile de lancer un chantier à Osaka. On nous demande parfois de patienter un ou deux ans », explique le cadre d’un groupe immobilier. Une poignée de pays, tels que le Mexique ou l’Estonie, ont déjà jeté l’éponge. D’autres optent pour des bâtiments préfabriqués et renoncent à des pavillons indépendants ambitieux.
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