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Selon le dernier baromètre d’Arthur Loyd, Toulouse s’impose cette année comme la « très grande métropole » la plus attractive de France, devant Lyon. Rennes, Angers, Bayonne et La Rochelle s’illustrent également dans leur catégorie.
Quelles sont les villes les plus attractives de France, tant pour les salariés que pour les entreprises? C’est à cette question que tente de répondre chaque année le réseau spécialisé en immobilier d’entreprise, Arthur Loyd, à travers son baromètre passant au crible 75 indicateurs dans 50 métropoles et agglomérations.
Dynamisme démographique, créations d’emplois, transition écologique, risques climatiques, coût du logement, ligne à grande vitesse, offre de soins, fiscalité… Les experts d’Arthur Loyd ont regroupé une série de statistiques dans quatre catégories pour lesquelles chaque ville est notée: la vitalité économique, l’accueil des entreprises et l’immobilier professionnel, la connectivité, capital humain et transitions et la qualité de vie.
Lyon perd sa première place
A partir des données récoltées, l’édition 2023 sacre Toulouse en tant que ville la plus attractive parmi les « très grandes métropoles ». La Ville rose, première dans les catégories vitalité économique, connectivité et capital humain et qualité de vie, détrône ainsi pour la première fois Lyon, deuxième, devant Lille.
Toulouse « capitalise notamment sur sa spécialisation dans les Activités Métropolitaines Supérieures, liées au domaine de l’aéronautique, autour desquelles elle a su développer un écosystème de grande qualité », explique Arthur Loyd. La cité mondine se distingue également sur le critère de la qualité vie notamment grâce « à un coût du logement plus accessible ».
Dans le classement des « grandes métropoles », c’est Rennes qui ressort en tête grâce à son dynamisme démographique, sa capacité à attirer les jeunes talents, son offre de mobilités douces, son réseau d’établissements de soins de qualité ou encore son dynamisme immobilier. La capitale bretonne se hisse notamment en première position dans la catégorie « accueil des entreprises et immobilier professionnel ».
Elle s’impose devant Montpellier qui s’illustre tout de même avec une première place dans la catégorie « connectivité, capital humain et transitions ». Grenoble se hisse enfin sur la troisième marche grâce à ses performances en termes de vitalité économique (1ere position) et de qualité de vie (1ere position également).
Angers, Bayonne et La Rochelle distinguées
Arthur Loyd se penche également sur les métropoles dites « intermédiaires ». Ici, c’est Angers qui se distingue pour la deuxième année consécutive, avec une première place dans la catégorie « connectivité, capital humain et transitions » et une deuxième place dans la catégorie « vitalité économique ». La ville « bénéficie de son excellent positionnement », explique le baromètre. Elle peut aussi « s’appuyer sur une forte résilience économique et -plus spécifiquement- sur le renforcement des emplois dans les Activités Métropolitaines Supérieures, tout en capitalisant sur un PIB régional en forte croissance, ou encore un taux de chômage faible par rapport à la plupart de ses concurrentes ».
Vient ensuite Dijon « qui n’a pas perdu sa vitalité économique » et qui dispose de « l’une des meilleures offres de mobilité locale ». Séduit par sa capacité à accueillir les entreprises, sa fiscalité locale attractive ou encore sur ses performances en termes de mobilité, Arthur Loyd classe Reims à la troisième place.
Reste le classement des agglomérations de taille moyenne qui sacre deux villes, à égalité: Bayonne et La Rochelle. Dotée d’une offre de soins efficiente, de crèches ou encore de restaurants étoilés, la première dispose globalement « d’un cadre de vie presque idyllique entre océan et montagne et s’avère par ailleurs faiblement exposée à la pollution atmosphérique ainsi qu’aux risques climatiques extrêmes », explique Arthur Loyd. La seconde, qui « connaît une des dynamiques démographiques les plus importantes de sa catégorie », a su développer « une offre d’enseignement supérieur riche » et s’illustre par un « bassin économique attractif ».
Ces deux villes devancent Poitiers, ville universitaire « assez bien reliée aux grandes métropoles européennes », et Valence qui enregistre de « bons résultats économiques » et dispose d’une « excellente connexion à la plupart des grandes métropoles françaises ».
Les villes de l’ouest perdent du terrain
Arthur Loyd souligne que seules six agglomérations, toutes tailles confondues, de l’ouest de la France sur un podium de son baromètre 2023, alors qu’elles étaient 8 il y a deux ans. Bordeaux, Brest et Caen ont notamment perdu la place qu’elles occupaient sur le podium l’an dernier. A l’inverse, 5 agglomérations situées sur le couloir rhodanien ou à proximité (Lyon, Valence, Montpellier, Dijon Grenoble) s’imposent sur l’une des trois plus hautes marches dans leur catégorie respective, contre 3 en 2021.
Le groupe de conseil en immobilier d’entreprise rappelle que « le dynamisme d’un territoire repose sur sa capacité à attirer à la fois des habitants, des emplois, mais aussi des capitaux, afin de financer les infrastructures mises à disposition des deux premiers ». Ainsi, s’il n’existe pas de recette miracle, « la mise en place du TGV » peut « amener à une spécialisation accrue des territoires ». « Il semberait ainsi – en témoignent les exemples de Rennes ou Reims – que la mise en place d’une desserte TGV soit un levier de croissance majeur, à condition que les territoires optimisent l’exploitation de cette infrastructure via la réalisation de quartiers d’affaires ou zones d’activités économique ».
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