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La ville avait prévu de constuire 50.000 logements sur des terres autrefois protégées. Mais la polémique enfle depuis des semaines sur le sujet et deux rapports estiment que le processus a favorisé certains promoteurs.
La décision controversée d’autoriser la construction de logements en pleine ceinture verte de Toronto, la plus grande ville du Canada, va être réexaminée, a annoncé le Premier ministre de la province de l’Ontario, dans la tourmente depuis des semaines sur ce dossier.
Cette opération foncière pointée du doigt par deux rapports indépendants a déjà provoqué lundi la démission du ministre du Logement de la province, Steve Clark.
« Il y aura une révision de fond en comble », a déclaré Doug Ford, le Premier ministre ontarien, soulignant que serait examiné les zones récemment ouvertes à l’urbanisation ainsi « les 700 à 800 terres » convoitées depuis longtemps par des développeurs et municipalités. Il a reconnu que le processus « aurait pu et aurait dû être meilleur ».
50.000 logements sur 3000 hectares
L’an dernier, le gouvernement Ford a provoqué une levée de boucliers en retirant 3.000 hectares de l’aire protégée entourant la grande région de Toronto pour y bâtir 50.000 logements et contribuer à l’objectif de création de 1,5 million de logements dans la province d’ici 2031.
Un rapport de la vérificatrice générale de l’Ontario publié le mois dernier a qualifié le procédé de sélection de ces terres de « partial » et « favorable à certains promoteurs ». Un autre du commissaire à l’intégrité a conclu que le ministre du Logement avait failli en ne supervisant pas le processus de sélection de terres.
Certains promoteurs favorisés
Les deux rapports ont également noté que l’ancien chef de cabinet de M. Clark pilotait le processus en favorisant certains promoteurs.
L’opposition et les groupes de défense de l’environnement demandent à la province de faire marche arrière et de rétablir le statut de protection aux terres en question.
Des falaises rocheuses de Niagara aux plaines agricoles de l’ouest, les 810.000 hectares de ceinture verte prennent la forme d’un fer à cheval autour de Toronto. Ces terres agricoles, parmi les plus fertiles de l’est canadien, sont protégées depuis 2005.
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