[ad_1]
Invité sur le plateau de BFM Business à l’occasion du Top AFEP, Thierry de la Tour d’Artaise a répondu aux questions de Jérémy Boué qui souhaite développer son entreprise Hydratis à l’étranger.
Comment exporter son entreprise à l’étranger pour conquérir de nouveaux marchés? C’est l’une des questions centrales que se pose actuellement Jérémy Boué, président d’Hydratis. Lors du Top AFEP organisé au Conseil économique, social et environnemental, ce jeune chef d’entreprise a pu échanger avec Thierry de la Tour d’Artaise. Le président du conseil d’administration du Groupe SEB lui a dispensé plusieurs conseils afin d’internationaliser sa boîte. Thierry de la Tour d’Artaise a notamment insisté sur trois points fondamentaux en amont de la conquête de marchés étrangers:
« Il faut bien connaître le consommateur, il n’est pas le même d’un pays à l’autre. La deuxième chose est de connaître la concurrence, savoir qui est déjà sur le marché et quelles sont les différentes solutions qui peuvent être faites. Troisièmement, il faut connaître les circuits de distribution. »
Il a également mis l’accent sur la nécessité de vendre un produit original présentant des caractéristiques que d’autres n’ont pas sur place. « Après il faut décider soit d’y aller en direct mais ça coûte un peu cher au début donc il faut trouver s’il y a des partenaires qui sont déjà implantés et qui peuvent vous servir, a-t-il ajouté. Et in fine, à un moment ou un autre, il faut y aller en propre car on ne comprend vraiment bien que si on y va. »
Rachat de concurrents, communication locale
Le président du conseil d’administration du Groupe SEB s’est appuyé sur sa propre expérience pour évoquer l’intérêt du rachat de concurrents: « Ce ne sont pas toujours de grandes entreprises et il vaut mieux les acheter quand elles sont jeunes parce que ça coûte moins cher et si elles ont déjà quelque chose, ça peut être intéressant. Vous pouvez les acheter, vous pouvez vous associer et ça gagne du temps. »
En ce qui concerne la stratégie de communication qui doit être adaptée à la région en question, Thierry de la Tour d’Artaise préconise de s’appuyer sur « des gens du pays ». « Il ne faut pas penser que tout le monde est pareil, rappelle-t-il. Les produits ne sont peut-être pas les mêmes et la communication n’est pas forcément la même donc il faut que vous ayiez des nationaux qui soient rompus à la communication dans ce pays. »
« Aujourd’hui, avec Internet et tout ce qui est numérique, il y a quand même des possibilités de communication que par la vieille pub télé. »
Enfin, le représentant du Groupe SEB a mis l’accent sur la conservation du contrôle de la marque dans le cadre de cette stratégie d’extension géographique: « Quand vous allez beaucoup grossir, vous aurez des équipes qui vont prendre des initiatives localement et c’est quelque chose sur lequel il faut que vous soyiez très vigilant. Il faut bien définir la marque, ce qu’elle veut dire, si elle est française ou pas, si elle est haut de gamme ou coeur de gamme. »
[ad_2]
Source link