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(BFM Bourse) – Le constructeur automobile abandonne 13,25% depuis le 1er janvier. Le groupe a été contraint de stopper sa production à Berlin en raison de tensions sur sa chaîne d’approvisionnement et de réduire ses prix en Chine ainsi qu’en Allemagne.
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Depuis le début de l’année, les membres de ce groupe de valeurs technologiques qui ont porté à elles seules ou presque toute la performance du S&P 500 l’an passé, connaissent des fortunes diverses. Nvidia enchaîne record sur record, Alphabet et Meta signent des petites hausses depuis le 1er janvier, et Meta est stable. Microsoft est également bien orienté, avec une progression de 3,6%, qui lui a permis de doubler Apple au titre de première capitalisation mondiale, le groupe à la pomme souffrant ces dernières semaines, avec un repli de plus de 5%.
Mais il y a bien pire qu’Apple au sein de ce groupe de mégastars de Wall Street: Tesla. Depuis le début de l’année, le spécialiste des véhicules électriques chute de 13,25% à la clôture de mercredi soir. Sur l’ensemble de 2024 et sur la base des données de Yahoo Finance, le groupe automobile a effacé en Bourse plus de 100 milliards de dollars (103,6 milliards) de capitalisation, selon nos calculs.
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Une couronne perdue et des baisses de prix
Tesla reste sur une mauvaise série sur ce début d’année. Le constructeur automobile a perdu son titre de premier constructeur de véhicules électriques à batteries, l’abandonnant au chinois BYD, avec 494.000 unités produite sur les trois derniers mois de l’année, contre 519.000 pour son concurrent.
Certes Tesla demeure devant sur l’ensemble de 2023, et cette défaite reste avant tout symbolique. Mais elle illustre la grande offensive des groupes chinois sur le terrain de jeu du groupe californien avec une intensification de la concurrence, en premier lieu en Chine.
Tesla a d’ailleurs de nouveau sabré ses prix sur ses Model 3 et Model Y dans la deuxième économie mondiale la semaine dernière, de sorte à protéger ses volumes. « Tesla espère apparemment conserver sa part de marché sur ce marché hautement concurrentiel », a déclaré au South China Morning Post Phate Zhang, fondateur de CnEVPost, un fournisseur de données sur les véhicules électriques basé à Shanghai. « Les rivaux chinois ont lancé une série de nouvelles voitures électriques intelligentes pour concurrencer le constructeur électrique américain « , a-t-il, poursuivi.
« La principale préoccupation des investisseurs concernant Tesla est la stagnation de la croissance », a de son côté expliqué à Bloomberg Jeffrey Osborne, analyste chez Cowen. « Les baisses de prix en Chine ne font qu’attiser ces inquiétudes, car cela commence à ressembler à ‘une course vers le bas’ pour l’industrie des véhicules électriques, étant donné la concurrence intense sur ce marché », a-t-il ajouté.
Tesla s’est d’ailleurs résolu à opérer cette semaine des baisses de prix sur la Model Y en Europe, notamment en Allemagne et en France, alors que le Vieux continent est le théâtre, depuis un peu plus d’un an, d’une grande offensive des constructeurs chinois dans l’électrique.
Mauvaises ondes de Hertz
En dehors des baisses de prix, la volte-face du loueur Hertz a également envoyé un mauvais signal. Le groupe a décidé de revendre un tiers de sa flotte électrique, constatant une faiblesse de la demande et des coûts de réparation élevés sur cette technologie, pour réinvestir dans des automobiles à moteur thermique. Cela représente un important demi-tour pour Hertz, qui avait décidé en 2021 d’acheter pas moins de 100.000 Tesla.
Pour ne rien aider, Tesla a été contraint de suspendre une grande partie de sa production sur son site de Berlin, en Allemagne, a rapporté Reuters, la faute à des difficultés d’approvisionnement dans certains composants elles-mêmes dues aux attaques des Houthis yéménites en mer Rouge.
Mardi, Elon Musk a par ailleurs remis un peu de pression en menaçant de loger dans une société à part les futures technologies d’intelligence artificielle et de robotique dont Tesla doit bénéficier à l’avenir, s’il ne possède pas 25% des droits de vote du constructeur (actuellement sa participation s’inscrit autour de 13%).
« Si Musk s’engageait finalement dans la voie de la création de sa propre entreprise (séparée de Tesla) pour ses projets d’IA de nouvelle génération, ce serait clairement un gros point négatif pour l’histoire boursière de Tesla », prévenait Dan Ives, analyste de Wedbush, à la lueur de cette annonce.
Plusieurs analystes ont abaissé leur objectif de cours ces derniers jours sur Tesla, dont UBS et Wells Fargo. Citée par MarketWatch, Wells Fargo redoute d’ailleurs que la croissance des livraisons de Tesla subisse un sérieux coup de frein cette année, avec une hausse de seulement 13%, quand la société s’est fixé comme objectif une progression moyenne de 50% par an.
La banque américaine prévient que le constructeur automobile fait face à « des douleurs croissantes », avec des taux d’intérêt élevés qui pénalisent le financement d’achats de voitures et une adoption des véhicules électriques qui se stabilise.
Julien Marion – ©2024 BFM Bourse
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