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La première banque italienne a annoncé son intention de mettre de côté 2,07 milliards d’euros pour renforcer ses réserves au lieu de payer la taxe de 40% sur les « surprofits » des banques instaurée par le gouvernement Meloni.
La première banque italienne Intesa Sanpaolo a annoncé mercredi son intention de mettre de côté 2,07 milliards d’euros pour renforcer ses réserves au lieu de payer la taxe de 40% sur les « surprofits » des banques instaurée par le gouvernement Meloni. Intesa Sanpaolo suit ainsi l’exemple de sa concurrente UniCredit, numéro deux du secteur, qui avait indiqué mardi augmenter ses réserves de 1,1 milliard d’euros pour échapper au paiement de cet impôt.
La Première ministre Giorgia Meloni avait édulcoré son projet de taxe controversée annoncé début août, après avoir essuyé de véhémentes critiques, notamment de la part de la Banque centrale européenne (BCE) et du parti conservateur Forza Italia, membre de sa coalition. Les banques pourront en effet choisir entre payer le prélèvement ou augmenter leurs réserves non distribuables – réserves qui ne peuvent pas être versées sous forme de dividendes – d’un montant équivalent à deux fois et demie l’impôt.
Une taxe de 828 millions d’euros
Intesa Sanpaolo aurait dû acquitter une taxe de 828 millions d’euros, calculée sur la base du revenu net d’intérêts qui a bondi après les hausses des taux décidées par la BCE, comme ce fut le cas des autres banques.
Le patron d’Intesa Sanpaolo, Carlo Messina, avait été le seul banquier italien à accueillir favorablement en mai dernier le projet d’une possible taxe sur les profits des banques, en souhaitant que ses recettes soient affectées à « des mesures en faveur des personnes les plus en difficulté ». Pour marquer le coup, il a annoncé mercredi que sa banque comptait affecter 1,5 milliard d’euros sur la période 2023-2027 à des initiatives visant à « lutter contre les inégalités et favoriser l’inclusion financière, sociale, éducative et culturelle ».
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