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Sur les 8000 employés du sidérurgiste indien, 5000 emplois pourront être sauvés grâce au plan de sauvegarde.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi injecter jusqu’à 500 millions de livres (plus de 580 millions d’euros) dans l’usine géante du sidérurgiste indien Tata Steel au Pays de Galles, mais quelque 3000 licenciements sont malgré tout en vue.
Tata Steel, plus gros producteur d’acier du pays, emploie aujourd’hui « plus de 8000 personnes » dans le pays et « la proposition annoncée aujourd’hui (…) pourrait sauvegarder plus de 5.000 emplois à travers le Royaume-Uni », selon un communiqué du gouvernement.
Dans le cadre d’un « programme d’investissement conjoint » qui devra garantir « un avenir durable pour la production d’acier à Port Talbot (…) Tata Steel devrait investir 1,25 milliard de livres, dont une subvention du gouvernement britannique d’une valeur pouvant atteindre 500 millions », précise le communiqué.
L’investissement permettra de remplacer les hauts fourneaux par un équivalent électrique moins polluant, alors que l’usine de Port Talbot « est actuellement le plus gros émetteur de carbone du Royaume-Uni », selon l’exécutif, qui y voit une façon de réduire l’ensemble des émissions de carbone du pays d’environ 1,5%.
« Un coût immense pour la population locale »
« L’accord avec le gouvernement britannique constitue un moment déterminant pour l’avenir de l’industrie sidérurgique » dans le pays et il met en place « la voie de transition » énergétique pour le secteur, a affirmé le président du groupe Tata, Natarajan Chandrasekaran, cité dans le communiqué du gouvernement.
La pilule est amère pour les salariés. « Les emplois de milliers de métallurgistes sont désormais menacés. Le coût pour la population locale et pour la communauté de Port Talbot dans son ensemble sera immense », a dénoncé Gary Smith, secrétaire général du syndicat GMB.
« Une fois de plus, nous avons le spectacle de dirigeants qui parlent de la contrée imaginaire d’une « transition équitable » alors que l’amère réalité pour les travailleurs est qu’ils se font licencier », a-t-il ajouté dans une déclaration transmise à l’AFP.
Mais sans cet investissement « Port Talbot serait sérieusement menacé », ainsi que de nombreux emplois dans la chaîne d’approvisionnement, fait valoir le gouvernement britannique, qui assure qu’il fera son possible pour aider le personnel affecté.
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