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La secrétaire générale de la CGT estime que les salariés seront perdants en cas de réforme du mécanisme qui offre la possibilité à un employé et à son employeur de résilier le contrat de travail à l’amiable.
« Les salariés vont être les dindons de la farce » a déclaré Sophie Binet, secrétaire générale, ce lundi matin à propos de la réforme de la rupture conventionnelle souhaitée par l’exécutif.
Créé en 2008, ce mécanisme offre la possibilité à un employé et à son employeur de résilier le contrat de travail de manière amiable. Lorsqu’un accord est conclu, cela autorise le salarié à quitter l’entreprise tout en bénéficiant par la suite d’indemnités de chômage, une option qui n’est pas envisageable en cas de démission ou d’abandon de poste.
Leur nombre a ainsi considérablement augmenté ces dernières années, passant la barre des 500.00 en 2022. Le gouvernement compte ainsi durcir les règles afin de lutter contre le chômage, remonté à 7,4% au troisième trimestre 2023.
« Renversement de l’histoire »
« La rupture conventionnelle a été mise en place il y a 15 ans pour permettre aux patrons de licencier des salariés sans être contraint par le droit et le coût d’un licenciement, a souligné Sophie. On observe un renversement de l’histoire. Le patronat et le gouvernement estiment que cela n’est plus nécessaire car les entreprises peuvent licencier quand et comme elles veulent sans avoir besoin de la rupture conventionnelle. »
Le gouvernement a déjà renforcé le contrôle du dispositif. En septembre dernier, les prélèvements sociaux sur les indemnités de départ ont été relevés. Initialement établis à 20%, ils ont été portés à 30% dans le cadre de la réforme des retraites.
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