[ad_1]
(BFM Bourse) – La banque américaine est passée de « surpondérer » à « pondération en ligne » sur l’action de la banque de la Défense. Si Morgan Stanley voit du potentiel pour l’action, elle considère qu’il vaut mieux attendre des progrès sur des cessions d’actifs pour se positionner.
Des trois grandes banques françaises cotées, Société Générale est à la fois la moins chère en en termes de multiples boursiers et celle qui présente le plus important potentiel, selon plusieurs analystes. C’est le cas d’UBS qui recommande d’acheter la banque de La Défense pour jouer une inflexion de tendance dans la banque de détail en France.
C’était aussi le cas de Morgan Stanley qui était à « surpondérer » jusqu’à aujourd’hui. Mais l’établissement américain a revu son opinion à « pondération en ligne », équivalent de « neutre » chez elle, tout en ajustant sa cible à 29 euros contre 30 euros.
À lire aussi
Ce qui plombe un peu l’action Société Générale qui perd 1,35% vers 15h30, accusant le deuxième repli le plus prononcé du CAC 40.
>> Accédez à nos analyses graphiques exclusives, et entrez dans la confidence du Portefeuille Trading
Cession d’actifs à venir?
La banque américaine voit toujours du potentiel de revalorisation pour l’action Société Générale sur la base de ses cessions d’actifs. Morgan Stanley rappelle que le ratio de capital CET 1 (les fonds propres rapportés à l’encours pondéré des risques) constitue un « sujet chaud » pour la banque. Selon les projections de Morgan Stanley, Société Générale afficherait un ratio inférieur à 13% en 2025.
Toutefois, la banque américaine estime que l’établissement dirigé par Slawomir Krupa pourrait dégager entre 175 points de base (1,75 point de pourcentage) et 291 points de base, s’il effectuait toutes les cessions rapportées par différents médias. Ce qui ponctionnerait par ailleurs ses bénéfices de 16%.
Société Générale est entrée fin 2023 en négociation pour céder ses parts dans des filiales au Burkina Faso et au Mozambique. Divers médias ont également fait part au cours des derniers mois de projets pour la République Tchèque, le Maroc, la Roumanie, sa banque privée au Royaume-Uni, ses métiers de titres (Société Générale Securities Services) ou encore sa filiale allemande Hanseatic Bank.
« Nous pensons que la vente d’actifs pour un montant total de 50 à 100 points de base (de ratio CET 1, NDLR) suffirait à tirer un trait sur la question du capital, ce qui devrait conduire à une réévaluation significative de l’action, à condition que la rentabilité de l’activités de banque de détail en France, de la banque de financement et d’investissement et d’Ayvens (la filiale de financement automobile de longue durée) se rétablissent également », fait valoir Morgan Stanley.
Sur la touche
Seulement, la banque américaine estime que le marché a besoin d’avancées sur ces hypothétiques cessions avant de les intégrer. Cela pourrait par exemple inclure un engagement ferme de la direction de Société Générale sur une liste d’actifs à céder.
« Tout progrès tangible en matière de cession nous inciterait à reconsidérer la situation et, compte tenu du potentiel de ‘re-rating’ (amélioration des multiples boursiers de l’action), nous pouvons nous permettre d’attendre », écrit Morgan Stanley.
Mais pour l’heure, l’absence de progrès sur les cessions l’amène à rester sur la touche, de même que la mauvaise dynamique en termes de résultats. Morgan Stanley attend de « faibles » comptes pour le premier trimestre, avec une tendance encore terne dans la banque de détail en France.
« Bien que les tendances à court terme ne soient pas aussi bonnes que celles du secteur, la restructuration large du groupe, y compris les réductions de coûts prévues, ainsi que l’amélioration de la banque de détail en France, devraient permettre à Société Générale d’atteindre un ROTE (la rentabilité sur les fonds propres tangibles, NDLR) de 9% d’ici à 2026 (contre 4,2% en 2023), juge Morgan Stanley.
Julien Marion – ©2024 BFM Bourse
Vous suivez cette action ?
Recevez toutes les infos sur SOCIETE GENERALE en temps
réel :
[ad_2]
Source link