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Certains syndicats n’ont pas exclu d’appeler à la grève pendant les prochains Jeux olympiques de Paris.
À quelques mois des Jeux olympiques, la grève des contrôleurs SNCF peut donner des sueurs froides aux organisateurs. Après la grève « surprise » des syndicats d’Eurotunnel, qui a chahuté le trafic des trains Eurostar quelques jours avant Noël, ou encore celle des contrôleurs aériens au début du mois de décembre, ce nouveau mouvement social est scruté de près, car les Jeux olympiques approchent à grand pas. D’autant plus que certains syndicats ont agité la menace de nouvelles grèves dans les prochaines semaines ou les prochains mois, comme à la RATP.
Faut-il craindre une succession de grèves perlées d’ici les Jeux olympiques, voire pendant les JO? Dans certaines entreprises, le climat social est particulièrement tendu. « On est conscient de l’importance des Jeux olympiques et paralympiques » et « ce n’est pas un objectif » de faire grève à ce moment-là, a réagi ce vendredi matin Julien Troccaz, cheminot et secrétaire fédéral Sud-Rail, sur le plateau de BFMTV. « Il faut juste répondre aux revendications » des salariés et « plus vite on répondra à leurs revendications, plus vite ça ira mieux », a poursuivi le syndicaliste.
Mais « on ne s’interdit rien », a assuré Julien Troccaz.
Appel à la négociation
Il faut que la direction de la SNCF « négocie », « qu’on apaise la colère sociale et pas qu’on souffle sur la braise », a-t-il noté, car « plus ça part, plus ça gonfle » et plus il est « difficile d’arrêter tout ça ». Après les contrôleurs, Sud-Rail a également déposé un préavis de grève pour les aiguilleurs de la SNCF, pour le prochain weekend. Du côté de la RATP, en Île-de-France, la CGT a déposé un préavis de grève allant du 5 février au 9 septembre, période comprenant les JO. Une manière de faire jouer le rapport de force en sa faveur lors des négociations salariales annuelles en cours.
Hors transports publics, d’autres secteurs pourraient être également touchés par des grèves, comme les policiers municipaux, déjà en grève à Noël et Nouvel An à l’appel des collectifs. La Tour Eiffel pourrait être fermée au public dès lundi 19 février en raison d’un préavis de grève renouvelable déposés par les syndicats. Lors d’un précédent mouvement social en fin d’année passée, les grévistes avaient assuré que le monument parisien serait « fermé pendant la période des Jeux olympiques » si la Ville de Paris refusait « de revoir son modèle de gestion irréaliste ».
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