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Les demandes de ces projets d’un coût initial élevé mais rentables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ont doublé.
Les demandes de permis de recherche en géothermie profonde ont doublé cette année en France, portant à six le nombre de ces projets d’un coût initial élevé mais rentables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, selon des chiffres communiqués par le ministère de la Transition énergétique.
En déplacement près de Paris pour inaugurer la nouvelle centrale géothermique de Saint-Denis, destinée à alimenter le Village olympique puis à chauffer l’équivalent de 7.500 logements, la ministre Agnès Pannier-Runacher a salué cette « très nette hausse », y voyant « les premiers résultats concrets » du plan national d’action pour la géothermie lancé en février, selon un communiqué. « C’est la première année où l’on a autant de demandes de permis », a souligné auprès de l’AFP l’entourage de la ministre.
Outre des mesures pour étendre le plan d’action à l’Outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Mayotte, Réunion), la ministre a annoncé le lancement d’une stratégie à l’export pour la filière, surtout composée de PME pour qui « il est difficile de connaître les marchés dans le monde et d’oser candidater », selon son entourage. La mission a été confiée à Geodeep, un groupe d’entreprises qui fait déjà la promotion des savoir-faire et compétences françaises en géothermie à l’étranger.
Regain d’intérêt
La géothermie connaît un regain d’intérêt dans toute l’Europe pour décarboner la production de chaleur. Elle consiste à forer le sol et à y puiser de la chaleur pour du chauffage ou de l’électricité mais aussi du frais ou du froid. Sorte de radiateur gratuit, la température du sous-sol augmente avec la profondeur. La géothermie profonde valorise des températures supérieures à 30°C pour produire de la chaleur industrielle, fournir des réseaux de chaleur, alimenter des serres, chauffer des piscines, etc., selon l’association des professionnels du secteur AFPG.
La géothermie de surface, couplée à une pompe à chaleur, est destinée aux particuliers ou des immeubles pour le chauffage ou la climatisation. L’ambition gouvernementale est de quadrupler le rythme de déploiement des projets en géothermie profonde d’ici 2035, pour passer de 2,3 térawattheures (TWh) en 2021 à 6 TWh en 2030, puis 8 voire 10 TWh en 2035.
Pour la géothermie de surface, on passerait de 3,9 TWh en 2021 à 10 TWh en 2030, puis 15 voire 18 TWh en 2035, selon les projections gouvernementales contenues dans le document de Stratégie Energie Climat. Le plan d’action gouvernemental a porté en mars à 5.000 euros l’aide à l’installation de pompes à chaleur géothermiques. Il prévoyait aussi un investissement sur la cartographie du sous-sol, sur le nombre et la formation des foreurs et un renforcement de la dotation du fonds de garantie géothermie, ainsi que le lancement d’un appel à projets de l’Ademe (Agence de la transition écologique) en faveur des études de faisabilité pour la géothermie de surface.
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