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L’entreprise nippone, à laquelle participent aussi de grands groupes privés comme Toyota et Sony, a été créée en 2022 pour soutenir l’objectif du Japon de revitaliser son industrie des semi-conducteurs via des injections massives d’argent.
Tokyo a annoncé mardi un investissement de 3,6 milliards d’euros pour soutenir le japonais Rapidus dans la production locale de la future génération de semi-conducteurs, et participer ainsi aux efforts de l’archipel pour se développer dans ce secteur stratégique.
« Le projet Rapidus est extrêmement important (car il concerne) des semi-conducteurs de pointe qui peuvent avoir un impact sur la compétitivité de l’industrie japonaise dans son ensemble », a déclaré à la presse Hidemichi Shimizu, un responsable du ministère de l’Economie, en évoquant cette annonce.
Ce nouvel apport qui pourra atteindre 590 milliards de yens (3,6 milliards d’euros au cours actuel) s’ajoute aux 330 milliards de yens précédemment annoncés par le gouvernement japonais pour Rapidus, un consortium public-privé associé avec l’américain IBM. Le chantier de la première usine de Rapidus a démarré en septembre dernier sur l’île d’Hokkaido (nord du Japon). L’entreprise nippone, à laquelle participent aussi de grands groupes privés comme Toyota et Sony, a été créée en 2022 pour soutenir l’objectif du Japon de revitaliser son industrie des semi-conducteurs via des injections massives d’argent.
Une première usine TSMC inaugurée en février
Le gouvernement nippon prévoit ainsi d’investir jusqu’à 4.000 milliards de yens (environ 25 milliards d’euros) sur trois ans, dans le but de tripler les ventes de puces « made in Japan » d’ici 2030, à plus de 15.000 milliards de yens (plus de 90 milliards d’euros au cours actuel) par an. Tokyo espère accélérer la recherche-développement et la production de semi-conducteurs de nouvelle génération au Japon, qui accuse un grand retard en la matière par rapport à ses voisins taïwanais et sud-coréen.
Dans le cadre de cette stratégie, le Japon a aussi inauguré en février la première usine sur son territoire du géant taïwanais des semi-conducteurs TSMC, une installation d’un coût équivalent à 8 milliards d’euros subventionné à plus de 40% par le gouvernement nippon. Et TSMC a récemment confirmé qu’il allait construire une deuxième méga-usine au Japon, là aussi avec un important soutien financier de Tokyo et d’entreprises privées japonaises comme Sony et Toyota. Le Taïwanais songe aussi à construire une troisième, voire une quatrième usine géante au Japon à plus long terme, selon la presse. TSMC, qui compte Apple et Nvidia parmi ses clients, contrôle plus de la moitié de la production mondiale de puces, utilisées dans tous les domaines, des smartphones aux voitures connectées en passant par les missiles et l’intelligence artificielle (IA).
D’autres fabricants de puces japonais et américains bénéficient de généreuses aides de Tokyo pour doper leurs capacités industrielles dans l’archipel. Avec des groupes comme Toshiba et NEC, le Japon dominait le marché mondial des micro-puces dans les années 1980. Mais son importance dans ce domaine a ensuite fondu devant la concurrence taïwanaise et sud-coréenne: le Japon n’a plus que 10% de parts de marché dans ce secteur, contre plus de 50% à sa grande époque.
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