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Le ministre de la Transition écologique a fait état d’un premier bilan provisoire concernant les foyers qui ont été gravement touchés par le séisme de vendredi.
Après le séisme qui a touché l’Ouest de la France vendredi, l’heure est au premier bilan des personnes et des habitations touchées. Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, s’est rendu ce lundi à Mauzé-sur-le-Mignon dans les Deux-Sèvres pour monter que « l’Etat sera là ».
« Au-delà de cette solidarité des premières heures, nous allons mobiliser, comme la Première ministre l’a annoncé dès samedi, les moyens pour assurer le relogement de ceux qui en ont besoin », a expliqué le ministre sur BFMTV. « Toutes les maisons qui ont des fissures font l’objet d’évaluation par des experts », a-t-il souligné.
« Environ 250 habitations classées en noir ou rouge »
Un fonds d’urgence pour le relogement va être déployé, « le temps que les expertises soient consolidées et le temps que des travaux puissent être conduits ».
Concernant le nombre de familles et de bâtiments qui ont été sérieusement endommagés, « on a environ 250 habitations qui sont classées en noir ou en rouge sur ces deux territoires (les départements de la Charente-Maritime et celui des Deux-Sèvres, NDLR). Ce qui fait sans doute un peu moins de 500 personnes qui, à un titre ou un autre, pourraient être concernés par des procédures », a précisé Christophe Béchu. « C’est 50 en Deux-Sèvres et c’est environ 200 en Charente–Maritime ».
Le ministre de la Transition écologique a tenu toutefois à préciser que « ce n’est pas un bilan définitif puisqu’il y a encore des opérations de contrôle qui sont en cours ».
Un peu plus tîot dans la journée, le cabinet d’expertise en assurance Saretec avait indiqué que le séisme avait endommagé plus de 5000 bâtiments pour un coût total estimé entre 150 et 200 millions d’euros.
Plus important séisme depuis 1972
Autour de 100 bâtiments sont « fortement endommagés » avec des « effondrements partiels des structures porteuses » et 300 présentent des dommages partiels aux structures porteuses « sans pour autant provoquer d’effondrement », avait-elle également ajouté.
D’une magnitude de 5,3 à 5,8 selon le Réseau national de surveillance sismique (Renass) et le Bureau central sismologique français (BCSF), la violente secousse s’est produite vendredi à 18H38 dans la commune de Cram-Chaban (Charente-Maritime), près de Mauzé-sur-le-Mignon, à mi-chemin entre La Rochelle et Niort. Il s’agit du plus important séisme dans cette région depuis une cinquantaine d’années et une secousse sismique enregistrée à Oléron en 1972.
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