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Quatre types de solutions vont être testés sur une durée de 5 ans.
Le secteur de l’assurance a annoncé le lancement d’une « initiative » visant à tester sur cinq ans l’efficacité de quatre types de solutions pour lutter contre la déformation des sols qui entraîne des fissures sur les maisons et un coût considérable pour les assureurs. « Avec des assurés volontaires, il s’agit de mettre en œuvre des solutions de prévention et des solutions de protection additionnelles aux méthodes de réparation préconisées par les experts dont les effets et l’évolution dans le temps seront analysés », soulignent dans un communiqué la fédération France Assureurs, le réassureur public CCR et la Mission risques naturels, une association créée par le secteur de l’assurance pour étudier les moyens de faire face aux effets du dérèglement climatique.
Au total, 300 maisons feront partie de l’expérience: 200 qui ont déjà subi des dommages et 100 autres où les solutions seront appliquées en prévention. Les quatre familles de techniques testées sont la réhydratation des sols en période de sécheresse, la protection des sols, notamment en les imperméabilisant avec une géomembrane, l’injection de produits à proximité des fondations pour changer la nature des sols et le renforcement des fondations. « Un bilan complet sera réalisé avec des points d’étape annuels afin d’identifier les mesures les plus pertinentes dans le temps pour renforcer la résilience des maisons individuelles », précisent les initiateurs du projet, qui devrait coûter 8,5 millions d’euros sur la période.
Retrait-gonflement des sols argileux
Les maisons construites sur des sols argileux sont menacées de fissures à cause de mouvements de terrain occasionnés par l’alternance de périodes de pluie et de sécheresse. Ce phénomène est appelé retrait-gonflement des sols argileux (RGA). « Plus de la moitié des maisons individuelles en France, soit 11,1 millions, seraient potentiellement concernées et 3,3 millions d’entre elles seraient fortement impactées », estiment les assureurs.
En 2022, le coût de la sécheresse sur les maisons a été évalué à plus de 3 milliards d’euros, un record depuis la création du régime « Catastrophes naturelles » en 1982. Surtout, la facture s’est en moyenne considérablement alourdie ces dernières années et la tendance devrait se poursuivre, selon les prévisions.
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