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Plus de 500 références de calendriers de l’Avent sont proposées cette année dans les magasins, trois fois plus qu’il y a cinq ans.
C’est déjà la troisième case à ouvrir. Le calendrier de l’Avent est aujourd’hui un business de taille, avec plus de 500 références sur le marché cette année, soit trois fois plus qu’il y a cinq ans. On en trouve pour tous les goûts, pour tous les âges et surtout pour tous les prix. L’enseigne néerlandaise de déstockage Action propose le sien à 95 centimes et cela grimpe jusqu’à plusieurs centaines d’euros pour les marques de luxe – 600 euros chez Dior.
Du côté des jouets, plus d’un million de calendriers sont vendus chaque année. Un vrai succès pour les magasins de jouets: JouéClub a écoulé 150.000 calendriers de l’Avent cette année. Les marques Playmobil et Lego représentent à elles seules les trois quarts du marché. Les petites briques danoises proposent cinq calendriers différents, des collaborations avec les univers Marvel, Friends ou Harry Potter, pour un prix d’environ 30 euros.
Reste encore, bien sûr, le calendrier de l’Avent classique au chocolat. Il représente 20% du chiffre d’affaires des chocolats de Noël. Le calendrier du « Chocolat des français », qui propose des chocolats fabriqués en France, représente 25% des ventes de Noël de la marque. Truffes, oursons en guimauve et tablettes de chocolat à l’intérieur d’un grand calendrier carton très coloré misant sur un imaginaire du retour à l’enfance, pour un prix de 27 euros.
Beauté et saucisson
Depuis quelques années, les calendriers se déclinent pour plaire à tout le monde, et notamment aux adultes. Ceux contenant des produits alimentaires, autres que le chocolat, plaisent de plus en plus. Bière, Saucisson, pâté… La charcuterie lyonnaise Bobosse propose son calendrier de l’Avent aux produits du terroir, pour 85 euros. En revanche, le fonctionnement est un peu différent des autres calendriers, car il n’y a que quatre cases à ouvrir tous les dimanches.
Le bestseller, c’est le calendrier aux fromages. Il est « sold out » un peu partout. Ce genre de calendrier coûte assez cher, entre 50 et 100 euros. La Boîte du fromager propose un calendrier réalisé par la meilleure fromagère du monde, Virginie Dubois-Dhorne, pour 90 euros. Il contient des fromages prestigieux comme l’etivaz, un gruyère suisse fumé, dans la case du 24 décembre. La fromagerie du Chat-Bo, de son côté, veut plaire à tout le monde (et aux enfants) avec son calendrier à 78 euros.
Sans oublier la beauté. Tous les acteurs s’y sont mis, et c’est souvent une bonne affaire, parce que la valeur totale des produits est supérieure au prix d’achat du calendrier. Chez Marionnaud, comptez 74 euros pour 343 euros de produits. Pareil chez Blissim, avec 69 euros pour 15 produits d’une valeur de 300 euros offrant une routine beauté complète. Monoprix a également réitéré son calendrier pour la deuxième année, 39,90 euros pour 200 euros de produits.
Augmentation des prix
Tout n’est pas rose pour les calendriers de l’Avent, notamment dans les supermarchés. Selon le panéliste Circana, les ventes étaient en recul de 9% sur la période du 2 octobre à la fin du mois de novembre par rapport à l’année précédente. En cause: l’augmentation des prix ou la contraction de l’offre par les distributeurs. Mais les achats se font généralement au tout dernier moment lorsque les marques effectuent des promotions.
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