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La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet demande également à ce que soit supprimé « le temps partiel utilisé comme outil de flexibilité ».
« C’est de l’indépendance économique des femmes dont il s’agit », a plaidé la secrétaire générale de la CGT ce vendredi 8 mars, au micro de BFMTV. Aux côtés de salariés de l’enseigne Leroy Merlin pour protester contre l’agression d’une caissière et la suppression de postes de comptables, Sophie Binet a souhaité dénoncer plus largement les inégalités salariales entre hommes et femmes, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.
« Ce que nous voulons ce sont des actes », a-t-elle affirmé, avant de rappeler: « les femmes sont toujours payées en moyenne 25% de moins que les hommes ». Nous demandons à ce que le gouvernement et le patronat mettent en fin un terme aux inégalités en matière des salaires.
Multiplier les contrôles
« Il suffirait de sanctionner les entreprises qui ne respectent pas la loi », a-t-elle estimé.
Pour cela, Sophie Binet préconise de « réformer en profondeur l’index d’égalité salariale », qui sert plus aujourd’hui à « masquer les inégalités » selon elle.
« Il faut faire en sorte qu’il puisse rendre apparentes les inégalités entre les femmes et les hommes et puis il faut augmenter le nombre d’inspecteurs et d’inspectrices du travail pour que les contrôles puissent exister », a-t-elle ajouté.
Jeudi, le Haut conseil à l’égalité (HCE) a publié un rapport pointant les limites de ce dispositif.
Supprimer le temps partiel abusif
La responsable syndicale demande aussi des mesures contre le temps partiel abusif, pointant « certains secteurs qui fonctionnent de façon structurelle en temps partiel, comme le commerce, le nettoyage, les aides à domiciles et les assistantes maternelles ».
« Dans ces secteurs-là, il faut supprimer le temps partiel utilisé comme outil de flexibilité qui permet de faire travailler le soir, le week-end et de limiter l’impact des arrêts maladie », a-t-elle dénoncé. Elle demande également à ce que les salariés à temps partiel bénéficient de la même majoration des heures supplémentaires que les salariés à temps plein.
D’autant que ce recours au temps partiel concerne plus fréquemment les femmes. La responsable syndicale a rappelé que « 30% des femmes étaient aujourd’hui enfermées dans des temps partiels (…) bien loin du smic mensuel et du seuil de pauvreté ».
D’après les données de l’Insee de 2022, plus d’une femme sur quatre travaille à temps partiel (26,7 %) contre moins d’un homme sur dix (7,5 %).
« Nous demandons à ce qu’il y ait une négociation sur la question du temps partiel », a déclaré la secrétaire générale de la CGT.
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