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Publié le 22 nov. 2023 à 8:14Mis à jour le 22 nov. 2023 à 9:14
Nouveau rebondissement, et de taille, pour OpenAI. L’entreprise, à l’origine notamment du logiciel de conversation utilisant l’intelligence artificielle ChatGPT, va de nouveau être dirigée par Sam Altman, licencié vendredi. « J’adore OpenAI, et tout ce que j’ai fait ces derniers jours a servi à maintenir cette équipe et sa mission ensemble », s’est réjoui Sam Altman sur X (ex-Twitter).
Dans cette déclaration, le président d’OpenAI annonce l’arrivée d’un « nouveau conseil d’administration », alors que le précédent s’était attiré la colère des investisseurs, en licenciant à la surprise générale Sam Altman. Ce dernier affirme également avoir le « soutien » de Satya Nadella, directeur général de Microsoft, qui l’avait embauché dimanche soir .
« Nous avons conclu un accord de principe pour que Sam Altman revienne chez OpenAI en tant que PDG », a, de son côté, précisé OpenAI sur X. « Nous discutons des détails. Merci pour votre patience », a-t-elle ajouté. Greg Brockman, cofondateur d’OpenAI, a également annoncé sur X son retour, alors qu’il était parti chez Microsoft dans la foulée de Sam Altman. « OpenAI n’est rien sans son équipe », a commenté OpenAI.
Un nouveau conseil d’administration
OpenAI a également annoncé la mise en place d’un nouveau conseil d’administration. Il sera présidé par Bret Taylor, co-créateur de Google Maps, passé notamment chez Facebook, Twitter et Salesforce. Ce conseil comprendra également Larry Summers , économiste, professeur émérite à Harvard, qui a notamment été secrétaire au Trésor aux Etats-unis, et Adam D’Angelo, président fondateur du réseau social de questions-réponses Quora .
Ce conseil d’administration remanié pourrait ne pas être définitif, selon un proche du dossier cité par Bloomberg. Sa principale priorité serait de choisir jusqu’à neuf nouveaux administrateurs. La composition du conseil d’administration s’est avérée être un point de friction majeur tout au long des négociations, et les parties sont encore en train de déterminer quels membres resteront au nouveau conseil d’administration d’OpenAI, a affirmé cette source.
Sam Altman a accepté de ne pas faire partie du conseil d’administration pour l’instant afin de conclure l’accord, toujours selon cette personne. Il le rejoindra probablement plus tard. Microsoft devrait probablement être représenté dans le nouveau conseil d’administration, certainement en tant qu’observateur et éventuellement avec un ou plusieurs sièges au conseil, a déclaré cette source.
Pour l’heure, ce renouvellement du conseil d’administration a été salué par le directeur général de Microsoft, Satya Nadella , sur X. « Nous jugeons encourageants les changements apportés au conseil d’administration d’OpenAI. Nous pensons qu’il s’agit d’une première étape essentielle sur la voie d’une gouvernance plus stable, mieux informée et plus efficace », a-t-il écrit, se disant « impatient de bâtir sur notre partenariat solide ».
Pressions multiples sur le conseil d’administration
Vendredi soir, Sam Altman avait été limogé , sans crier gare, par le conseil d’administration d’OpenAI. Officiellement, il lui était reproché de ne « pas avoir été toujours été sincère ». Le directeur scientifique de l’entreprise, Ilya Sutskever, a joué un rôle clef, selon les médias américains, convainquant les autres administrateurs des risques que ferait peser le développement rapide d’OpenAI sur la société .
Rapidement, cette décision avait conduit à la démission d’autres figures de l’entreprise. Les investisseurs, qui n’avaient pas été consultés avant le licenciement de Sam Altman, avaient fait pression en faveur de son retour . Toutefois, lundi, la perspective d’un retour semblait définitivement abandonnée, avec la nomination d’Emmet Shear, cofondateur de Twitch, comme PDG . Sam Altman, lui, avait annoncé rejoindre Microsoft.
Mais la crise était très profonde au sein d’OpenAI, menaçant son existence. Dans une lettre au conseil d’administration publiée par les médias américains, 700 des 770 salariés d’OpenAI, soit la quasi-totalité des effectifs, menaçaient de démissionner collectivement si Sam Altman n’était pas réintégré à son poste.
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