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Si Dorothée Pacaud n’est pas « sous protection », la « gendarmerie est très présente », a ses côtés. Devenue maire le 9 juin dernier après la démission de Yannick Morez, la nouvelle édile fait face à un contexte tendu.
Une nouvelle maire déjà ciblée par l’extrême droite. Depuis qu’elle a pris ses fonctions d’édile à Saint-Brevin le 9 juin dernier, en remplacement du maire démissionnaire Yannick Morez, Dorothée Pacaud a « déposé 3 plaintes en 10 jours ». Interrogée sur RTL, elle a également précisé qu’elle comptait en déposer une quatrième.
Lors de sa nomination en conseil municipal, une dizaine de jeunes militants d’extrême droite munis de fumigènes s’étaient invités à l’événement, en reprenant des slogans d’ultradroite.
Son prédécesseur Yannick Morez a été menacé pendant des mois. En cause: le projet de transfert d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile (Cada) dans cette commune de Loire-Atlantique. Victime de nombreuses menaces, le désormais ex-maire a même été visé par un incendie criminel contre son domicile le 22 mars dernier. Au moment de justifier sa démission, il a notamment déploré un « manque de soutien » de l’État.
« La gendarmerie est très présente »
Auparavant première adjointe, Dorothée Pacaud compte bien mener le projet du Cada à son terme.
« C’est de toute façon de la compétence de l’État. Nous, simplement, on a vendu un terrain parce qu’on validait ce projet de Cada, et on l’a porté », a-t-elle expliqué. Avant d’ajouter qu’elle attend un soutien de l’État « dans la communication autour de ce projet ».
Face à la situation actuelle, « la gendarmerie est très présente », a également indiqué la nouvelle maire. « Je ne suis pas sous protection, mais il y a une vigilance autour et puis ils sont attentifs à toutes les plaintes que je dépose pour qu’elles remontent et qu’elles suivent leur cours ».
La quatrième vise « un site d’extrême droite » dans lequel des personnes du collectif local opposé au projet de Cada « écrivent, cachés sous des pseudos et font des commentaires extrêmement haineux ». « Il n’y a aucune modération ».
L’édile a conclu par un message d’optimisme, estimant que « ça vaut le coup de se battre » et qu' »il y a des tas de belles choses à faire ».
Nous ne sommes « absolument pas » liés à ce qui s’est passé autour de Dorothée Pacaud a pour sa part réagi Éric Zemmour sur BFMTV ce lundi, alors que son parti Reconquête a un temps soutenu les manifestations anti-migrants à Saint-Brevin. « Je ne cautionne absolument pas la violence », a expliqué l’ancien candidat à la présidentielle, tout en dénonçant néanmoins une « stratégie du gouvernement qui est de répandre partout les migrants en France ».
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