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(BFM Bourse) – La société progresse nettement depuis deux séances après qu’il a été révélé que l’homme d’affaires a pris une participation de plus de 5% par l’intermédiaire d’une société basée au Luxembourg. De quoi inciter Oddo BHF à passer à « surperformance » sur l’action.
Sacré coup de projecteur pour Rubis. La société spécialisée dans la distribution et le stockage de produits liquides énergétiques (carburant, GPL, bitume) a attiré l’intérêt de Vincent Bolloré, ce qui porte son cours depuis deux séances.
Dans un avis publié par l’Autorité des marchés financiers (AMF) lundi, il est révélé que l’homme d’affaires a pris une participation de plus de 5% au capital du groupe via « Plantation des Terres Rouges », une société basée au Luxembourg.
Vincent Bolloré détient actuellement 5,207 millions d’actions Rubis soit 5,03%, selon cet avis.
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L’annonce a porté le cours de Rubis lundi, le titre s’adjugeant 2,6%. L’action prend encore 6,8% ce mardi alors qu’Oddo BHF est passé de « neutre » à « surperformance » sur la valeur, à la suite de l’entrée au capital de Vincent Bolloré. L’intermédiaire financier a également relevé son objectif de cours à 36 euros contre 31 euros précédemment.
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Bolloré connu pour avoir le nez creux en Bourse
Le bureau d’études estime que Vincent Bolloré a pu débourser autour de 130 millions d’euros pour acquérir sa participation sur le marché sur la base d’un cours de Bourse moyen de 25 euros.
Pour Oddo BHF, l’arrivée de l’homme d’affaires au capital du groupe constitue indéniablement un signal positif. « Cette entrée au capital de Bolloré ne peut qu’être positive pour les actionnaires de Rubis », résume le bureau d’études.
Ce même s’il apparaît très peu probable qu’une offre publique d’achat de la part de l’homme d’affaires survienne puisque Rubis est une société en commandite par actions, structure de gouvernance qui rend quasi-impossible une prise de contrôle.
« Nous estimons qu’il s’agit d’un investissement essentiellement financier avec la possibilité d’accroître sa participation (et de chercher à rallier d’autres actionnaires) mais il n’a pas vocation à prendre le contrôle de Rubis à court/moyen terme selon nous », juge Oddo BHF.
Mais l’arrivée de Vincent Bolloré est encourageante pour les actionnaires actuels. L’homme d’affaires est connu pour avoir le nez creux dans ses investissements en Bourse. Et même quand il perd… Il gagne. En 2018, il renonce, via Vivendi, à racheter le groupe de jeux vidéo Ubisoft. Ce qui, certes constitue un revers. Mais le lot de consolation est loin d’être anodin: en débouclant sa position de 27,7% dans Ubisoft, Vivendi empoche une plus-value d’1,2 milliard d’euros (cession de 2 milliards d’euros quand la constitution de la participation s’est faire à 794 millions d’euros).
« Bolloré a un bon historique de création de valeur via des prises de participation minoritaire. Il connaît également bien les métiers de Rubis avec quelques actifs détenus dans la logistique pétrolière et le stockage d’électricité (cession récente de Bolloré Logistics) », développe Oddo BHF dans sa note. « Nous attendons maintenant de connaître ses intentions, en amont de l’assemblée générale des actionnaires fixée le 11 juin prochain », ajoute le bureau d’études.
Par ailleurs, Vincent Bolloré « est un proche de Sébastien Picciotto qui, à travers Orfim, a été actionnaire de Rubis pendant près de 20 ans (avec environ 5% du capital) avant de sortir il y a 5 ans à plus de 46 euros l’action (contre 31 euros actuellement) », souligne de son côté Portzamparc.
Recentrage et bons résultats
L’arrivée de Vincent Bolloré survient par ailleurs après plusieurs bonnes nouvelles entourant Rubis. Le groupe a publié début mars d’excellents résultats financiers au titre de 2023, portés par des conditions de marché optimales dans la zone Caraïbes.
Quelques jours plus tard, la société a annoncé la poursuite de son recentrage avec la cession de sa participation de 55% dans sa joint-venture « Rubis Terminal », spécialisée dans le stockage de produits liquides, à son partenaire I Squared Capital, qui possède les 45% restants. Le tout pour un montant de 375 millions d’euros dont le paiement sera étalé sur quatre années.
Cette opération avait été perçue positivement par Oddo BHF car elle permet au groupe « de simplifier son périmètre d’activités (qui ne bénéficie pas de synergies) » et « d’augmenter ses ressources pour financer d’importants investissements dans les énergies renouvelables ».
Julien Marion – ©2024 BFM Bourse
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