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Annoncés au Salon de l’agriculture par Emmanuel Macron lors d’un débat improvisé avec les syndicats samedi 24 février, les prix plancher garantissent pour chaque filière un prix minimal auquel une production agricole peut être vendue, en l’état des possibilités de production. Une proposition portée depuis 2018 par La France Insoumise.
La France insoumise s’est félicitée ce samedi 24 février des annonces d’Emmanuel Macron sur les prix plancher.
Le parti de Jean-Luc Mélenchon y voit la preuve que « la lutte paie », trois mois après avoir déposé une proposition de loi pour encadrer le prix d’achat des matières premières agricoles aux producteurs.
Changement de position
« Il y a quelques semaines, le ministre Marc Fesneau s’opposait encore à leur mise en place. Aujourd’hui, le président de la République vient d’annoncer vouloir mettre en place ces prix planchers. Nous prenons acte de ce changement de position, acquis par les luttes vigoureuses des agriculteurs », a indiqué le mouvement de gauche radicale dans un communiqué.
Dans la matinée, le chef de l’État a formulé depuis le Salon de l’agriculture l’objectif « qu’on puisse déboucher » sur « des prix planchers qui permettront de protéger le revenu agricole ».
Ces « prix planchers » seraient fondés sur les indicateurs de coût de production sur lequel chaque filière (volailles, lait, viande bovine…) se met d’accord pour objectiver les coûts de production des agriculteurs.
Texte rejeté
Fin novembre, LFI avait proposé au vote un texte visant notamment à encadrer les marges des distributeurs, de l’industrie agroalimentaire, et à instaurer des prix planchers « plus rémunérateurs » pour les agriculteurs.
Le texte avait été rejeté par 168 voix contre 162, notamment à cause de la majorité macroniste, alors que ses différents articles avaient été approuvés individuellement.
La ministre déléguée chargée notamment de la Consommation, Olivia Grégoire, avait dénoncé des mesures rappelant « Cuba ou l’Union soviétique avec les succès que nous leur connaissons ». En 2018, Jean-Luc Mélenchon demandait déjà des prix planchers pour les agriculteurs à travers un amendement dans le cadre de l’examen de la loi EGALIM.
« Pourquoi avoir tout fait pour torpiller notre proposition de loi sur ce sujet en novembre dernier », s’est encore interrogé sur X le coordinateur de LFI Manuel Bompard. « Nos agriculteurs auraient gagné de précieux mois. L’improvisation permanente, ça suffit », a-t-il encore ajouté.
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