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Le gouvernement va « devoir répondre » à un « déséquilibre des comptes publics d’un milliard d’euros » provoqué par l’accord conclu entre les syndicats et le patronat sur les retraites complémentaires du privé, a jugé le ministre du Travail.
Le gouvernement va « devoir répondre » à un « déséquilibre des comptes publics d’un milliard d’euros » provoqué par l’accord conclu entre les syndicats et le patronat sur les retraites complémentaires du privé, a jugé mardi Olivier Dussopt, semblant confirmer sa volonté de ponctionner l’Agirc-Arrco.
La semaine dernière, les organisations patronales et syndicales co-gestionnaires de l’Agirc-Arrco ont conclu un accord sur le pilotage quadriennal de cette caisse. Profitant des excédents du régime, elles ont notamment décidé de revaloriser les pensions complémentaires de 4,9%, à hauteur de l’inflation, et de supprimer le « malus », cette décote de 10% qui incitait les salariés à décaler leur départ d’un an après avoir réuni toutes les conditions légales.
Dussopt mise sur le PLF et le PLFSS pour 2024
Syndicats et patronat ont aussi fait front sur un point majeur: leur refus d’organiser un « tuyau financier » vers l’Etat qui leur réclamait entre 1 et 3 milliards d’euros annuels d’ici à 2030 pour participer au financement du relèvement des petites pensions, prévu par la réforme des retraites, et plus largement au « retour à l’équilibre » du système global. « Cet accord ne prévoit que des dépenses nouvelles, des dépenses d’indexation (des pensions sur l’inflation), la suppression de la décote pour les nouveaux retraités comme pour les actuels, (…) financées pour l’essentiel par les rendements de la réforme des retraites », a lancé mardi le ministre du Travail Olivier Dussopt devant l’Assemblée nationale, en réponse à une question de la députée RN Mathilde Paris.
« Nous avons fait confiance au dialogue social et aujourd’hui nous regrettons que les partenaires sociaux n’aient pas pris en compte cette nécessaire responsabilité pour nos finances publiques », a-t-il poursuivi.
« Les dépenses de l’Agirc-Arrco sont des dépenses publiques, considérées ainsi aux yeux de l’Union européenne. Cet accord déséquilibre les comptes publics pour un milliard d’euros, ce à quoi nous allons devoir répondre », a déclaré le ministre. Réinterrogé plus tard par le député LR Nicolas Ray, il a indiqué que pour lui, « les débats budgétaires qui s’ouvrent devront aussi permettre de retrouver cet équilibre budgétaire, que ce soit au travers du projet de loi de finances (PLF) ou du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) » pour 2024.
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