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En janvier et février, le nombre de demandes de subventions pour des rénovations énergétiques a reculé de 40%. Les professionnels avaient alerté de ce risque.
Le gouvernement a été surpris, pourtant cela était largement prévisible. En janvier, une nouvelle mouture de MaPrimeRénov’ a été mise en place et les demandes se sont effondrées, selon les chiffres obtenus par Les Echos auprès du ministère du Logement. Les demandes de subventions ont chuté de 40% en janvier et février par rapport à la même période l’an dernier. Un effondrement que constatent, évidemment, les professionnels du secteur. La Capeb parle de « nette baisse d’activité » quand la FFB va même plus loin en évoquant une « catastrophe ».
Si Les Echos parlent de tensions sur le pouvoir d’achat, ils évoquent également la mise en place du nouveau dispositif comme raison principale à cette forte baisse. Depuis le 1er janvier, cette aide publique a été modifiée et l’accent a été mis sur les rénovations globales – on parle d’au moins deux travaux d’isolation permettant de gagner au moins deux notes de DPE (passer de F à D par exemple) – au détriment des mono-gestes (avec un seul type de travaux, comme le changement de fenêtres ou l’isolation des combles). Les aides ont été supprimées pour ces travaux simples.
Des annonces rapidement
Pour les ménages les plus modestes, jusqu’à 70.000 euros de travaux peuvent être pris en compte pour les rénovations les plus performantes et le taux de prise en charge pourra atteindre 90% du montant des travaux. De plus, les aides à l’installation de pompes à chaleur air/eau et géothermiques sont passées de 1.000 euros à 2.000 euros pour les ménages aux revenus modestes et intermédiaires.
Par ailleurs, l’obligation de recourir à MonAccompagnateurRénov’ a également freiné les demandes, selon Les Echos. La FFB a précisé que « les accompagnateurs ne sont pas encore assez nombreux: du coup, ils ne répondent pas ou beaucoup trop tard ».
Des annonces devraient avoir lieu dès ce vendredi 8 mars afin de relancer la demande, comme l’éligibilité de certains mono-gestes ou la non-obligation de recourir à l’accompagnateur dans certains cas.
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