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Le secrétaire général de Renaissance salue l' »état d’esprit » de la réunion entre Emmanuel Macron et les chefs de partis dans une interview au Figaro. « De nouvelles rencontres permettront ensuite d’aboutir à du concret et du progrès pour les Français », explique-t-il.
« Il ne faut préempter aucune conclusion ». Deux jours après la réunion entre Emmanuel Macron et les chefs de partis, Stéphane Séjourné appelle à « prendre le temps nécessaire avant de prendre des décisions » ce vendredi dans Le Figaro. Si les oppositions attendent des mesures concrètes du président de la République, le secrétaire général de Renaissance temporise et exhorte les patrons des différentes formations politiques à « revenir vers leurs élus et leurs militants pour mener les consultations nécessaires. »
« De nouvelles rencontres permettront ensuite d’aboutir à du concret et du progrès pour les Français », poursuit ce proche du chef de l’État, avant de promettre: « il y aura un avant et un après, c’est certain. »
« Emmanuel Macron prendra ses responsabilités »
Un enthousiasme qui va de pair avec celui de son camp, à l’image d’Olivier Véran. Le porte-parole du gouvernement a jugé ce jeudi sur France Info que cette initiative politique pourrait « marquer l’histoire politique ». Sur le même ton, Stéphane Séjourné évoque un « événement historique et inédit ».
« Pour relever les défis du pays, on avait davantage besoin de débattre que de combattre. Il fallait proposer plutôt que s’opposer », salue-t-il.
Concernant les référendums – une porte ouverte par Emmanuel Macron – « c’est aux partis politiques d’exposer leurs propositions, de converger sur des points et des constats », avance le député européen. « Le président de la République prendra ensuite ses responsabilités », ajoute-t-il.
Mais est-il réellement possible d’obtenir un consensus? D’un côté, la gauche pousse pour consulter les Français sur les retraites. De l’autre, la droite et son extrême font de même sur le sujet de l’immigration.
« L’objectif n’est pas de mettre tout le monde d’accord sur tout. Mais on peut imaginer pouvoir faire des suggestions d’ordre institutionnel pour permettre au Parlement et à la société civile d’émettre des propositions référendaires sans qu’elles ne reposent sur une initiative préalable du président de la République », répond Stéphane Séjourné dans Le Figaro. « Voilà une piste de sortie intéressante qui serait consensuelle ».
Pour l’instant, les participants de la réunion de mercredi « ont convenu dans un premier temps d’engager un travail sur le champ du référendum », selon l’entourage d’Emmanuel Macron.
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