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La déclaration du patron des sénateurs LR concernant les émeutes des derniers jours avait indigné la gauche et des élus Renaissance, mais aussi une partie de son camp.
La formule a suscité une vive polémique. À gauche notamment, certains, comme Mathilde Panot, y ont vu un « racisme crasse » de Bruno Retailleau. Des critiques ont également émané de Renaissance, mais aussi des membres de son parti, Les Républicains.
Invité de France Info la semaine passée, le patron des sénateurs LR, fait un lien entre les violences urbaines des derniers jours et l’immigration, avant de qualifier ainsi les émeutiers: « certes, ce sont des Français mais ce sont des Français par leur identité et malheureusement pour la deuxième, la troisième génération, il y a comme une sorte de régression vers les origines ethniques. »
Interrogé par Le Figaro ce mercredi, le sénateur de Vendée maintient ses propos. « Se replier sur ses origines, ethniques, religieuses ou sociales, je considère que c’est une régression par rapport au projet de la République universaliste, qui promeut le dépassement des origines au profit d’une seule communauté nationale », explique-t-il.
« Repli communautariste »
Avant de tacler: « je suis désolé si ça peut paraître compliqué pour certains, mais la politique, ça ne peut pas être que des slogans. » Une réplique à ses détracteurs de la Nupes ou du camp présidentiel? Pas du tout. Bruno Retailleau était interrogé par Le Figaro, au sujet des déclarations d’un membre de son parti, Aurélien Pradié, dans Le Monde.
L’un et l’autre ratent rarement une occasion de s’échanger des coups. Le député du Lot a ainsi accusé son collègue de « dévoyer les valeurs fondamentales » de sa famille politique en tenant de tels propos. Tout en avertissant: « c’est là une limite infranchissable si nous ne voulons pas que la droite disparaisse. »
Réplique de Bruno Retailleau: « Aurélien Pradié a besoin d’exister, la politique en a connu d’autres. Ce qui est un peu affligeant, c’est que n’arrivant pas à exister par lui-même, il essaie d’exister à travers les autres, en aboyant sur tout ce qui passe. Dans ces cas-là, il vaut mieux passer son chemin. »
Si ce dernier « fait semblant de ne pas comprendre ce que tous les Français voient, en l’occurrence qu’il y a un repli communautariste de populations issues de l’immigration qui refusent de s’assimiler, je ne peux pas grand-chose pour lui », enfonce encore l’élu.
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