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Publié le 5 juil. 2023 à 15:35Mis à jour le 5 juil. 2023 à 17:27
C’est l’un des derniers sujets qui fâchent dans la relation entre Londres et Bruxelles. Ces deux derniers seraient proches d’un accord pour réintégrer le Royaume-Uni dans le programme de recherche européen Horizon, conformément à ce qui était prévu au moment du Brexit.
Selon le site Politico, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, doit examiner ce week-end un projet d’accord, avant sa rencontre avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, prévue mardi. L’accord concernerait un retour dans le programme de subvention européen doté d’un budget de 96 milliards d’euros ainsi que dans Copernicus, le programme d’observation de la terre de l’UE, mais pas dans Euratom pour le nucléaire, comme initialement envisagé. « Les discussions continuent. Par conséquent, nous ne nous sommes pas encore entendus sur un accord», a réagi le ministère britannique des Affaires étrangères.
Tensions sur l’Irlande du Nord
Lors de sa sortie de l’Union européenne, le Royaume-Uni avait manifesté sa volonté de se maintenir dans ces trois coopérations européennes. Sa participation avait alors buté sur le différend concernant l’Irlande du Nord, à l’origine de tensions entre Londres et Bruxelles.
Depuis la signature du « cadre de Windsor » sur le régime douanier nord-irlandais, fin février, les relations se sont apaisées et les négociations sur divers sujets de coopération ont pu reprendre. C’est le cas notamment dans la régulation financière, où un protocole vient d’être signé.
Les discussions autour du programme Horizon ont mis plus de temps à aboutir, les Britanniques ayant demandé de revoir les conditions financières entérinées en 2020. Motif : ses universités et centres de recherches ont été affaiblis du fait qu’ils ont été exclus des financements européens pendant deux ans. Londres demandait donc un rabais plus important que celui que Bruxelles était prêt à concéder.
En attendant, le monde de la recherche s’était alarmé face au retard pris par les négociations. Plusieurs grands noms de la recherche britannique, comme le prix Nobel Paul Nurse et le président de la Royal Society, Adrian Smith, s’étaient exprimés dans la presse pour demander au gouvernement britannique de conclure un accord. « Chaque mois de retard dans ces négociations pénalise la science et pénalise le pays », avait alerté Paul Nurse.
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