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Basée à Hangzhou, en Chine, le petit constructeur propose un modèle de voiture électrique d’entrée de gamme, en France, à 26.000 euros.
Il fait partie des nouveaux constructeurs chinois qui tentent de s’emparer du marché électrique européen. Leapmotor cède des parts de son capital à Stellantis en échange d’un investissement de 1,5 milliard d’euros dans l’entreprise, a annoncé le directeur général du groupe Carlos Tavares lors d’une conférence téléphonique. Au total, la participation du constructeur, issu de la fusion entre Fiat Chrysler et Peugeot SA, atteindra 21,2%.
Il faut dire que la start-up chinoise, basée à Hangzhou et spécialisée dans le développement de véhicules électriques, est déjà bien implantée sur le premier marché automobile du monde. Elle a lancé son premier modèle en 2019 et vend aujourd’hui 10.000 véhicules par mois Chine.
200 véhicules en France
Encore peu connue en France, où elle est arrivée le printemps dernier, l’entreprise propose un modèle de compacte, le T03, à 26.000 euros, pour « répondre à la demande du marché » en voitures électriques d’entrée de gamme, expliquait le président de sa division commerciale internationale Matt Lei au salon de l’automobile IAA en septembre dernier. Au total, environ 200 véhicules électriques développés par Leapmotor roulent aujourd’hui sur les routes françaises.
Un chiffre que le constructeur compte bien voir grossir grâce à son alliance avec le groupe italo-franco-américain Stellantis. Lors du salon de l’automobile, Matt Lei avait reconnu la « difficulté » des Chinois, comme BYD, Geely, XPeng, Nio ou encore Leapmotor, à s’implanter en Europe.
« Nous sommes ouverts à la coopération technologique; nous sommes donc ouverts à toute discussion avec les constructeurs qui pourraient nous approcher », avait déclaré le dirigeant à l’AFP.
Une porte d’entrée sur le marché européen
S’ils sont prometteurs sur le plan technologique par rapport à leurs concurrents européens, les petits industriels chinois, dont la présence avait été remarquée au salon de l’automobile en septembre, sont perçus comme une menace sur le vieux continent. En cause principalement, les prix de vente très bas de leurs véhicules qui leur donnent un avantage comparatif considérable. Résultat: ils peinent à obtenir toutes les autorisations nécessaires de l’Union européenne afin de se déployer plus largement.
Sans compter que l’ouverture d’une enquête sur les subventions publiques chinoises aux automobiles électriques par Bruxelles pourrait également déboucher sur une hausse des droits de douanes appliqués sur ces véhicules.
En cela, l’entrée de Stellantis au capital de Leapmotor et la création d’une co-entreprise représentent un deal « gagnant-gagnant ». Le groupe américano-européen pourra se faire une place sur le segment électrique bas de gamme tout en renforçant sa présence en Chine. Quant à la jeune pousse Leapmotor, elle devrait voir s’ouvrir à elle les portes du marché européen, et notamment celui de la France qu’elle vise en premier.
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