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Sur BFM Business, Audrey Derveloy, présidente de Sanofi France demande un prix « qui reconnaît les efforts en recherche et développement » d’un secteur qu’elle juge « asphyxié ».
Alors que le gouvernement multiplie les initiatives pour relocaliser la production de médicaments, les laboratoires pharmaceutiques mettent en avant la problématique du prix du médicament. L’argument: des prix trop faibles brideraient leur capacité d’investissement sur le territoire.
Sur BFM Business ce vendredi, Audrey Derveloy, présidente de Sanofi France confirme et souligne « que le compte n’y est pas du tout ».
Et d’expliquer: « le médicament coûte à peu près 15% du budget de la Sécurité sociale, on est conscient des efforts à consentir mais on finance 50% de ce budget. Nous considérons qu’il est insoutenable de continuer à travailler comme ça pour les patients français et on n’est pas les seuls à le dire ».
« Le secteur est complètement asphyxié »
Audrey Derveloy cite un rapport commandé par Matignon « qui fait le même diagnostic: le secteur est complètement asphyxié. On ne demande pas quelque chose d’exorbitant, ce qu’on demande, c’est ce qu’a dit le président de la République, c’est un prix juste, un prix qui reconnaît les efforts en recherche et développement ».
La dirigeante rappelle ainsi que Sanofi a investi en France « 1 milliard d’euros sur la chaîne ARN Messager pour avoir toute la chaîne, de la recherche à la production, ces efforts doivent être reconnus dans le prix et aujourd’hui malheureusement dans le PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité sociale, NDLR), on ne voit pas ces efforts ». Le groupe a également investi 250 millions d’euros pour agrandir son site de production de vaccins en Normandie.
Rappelons que l’Etat est tout de même prêt à accepter des augmentations sensibles de prix. Face aux tensions sur le marché de l’amoxicilline, l’antibiotique le plus prescrit en France, l’exécutif a en effet proposé aux treize laboratoires qui produisent l’antibiotique pour le territoire français une hausse de son prix de 10% entre le 1er octobre prochain et fin avril.
En échange, les fabricants devront répondre à des objectifs de production accrue, fixés au cas par cas par les autorités de santé. Le but: lutter contre les pénuries qui touchent ce médicament depuis l’automne dernier.
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