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Un show à l’américaine. Des concerts, des cheerleaders et un défilé de la Garde Républicaine. Ce dimanche, l’hippodrome de Paris – Vincennes vibrera pour le prix d’Amérique Legend Race, le « graal » du trot. Les organisateurs attendent près de 40.000 spectateurs.
Avec le prix de l’Arc de Triomphe, considéré comme la course de galop la plus prestigieuse au monde et qui se déroule le premier dimanche d’octobre à Longchamp, cet événement constitue une vitrine pour les courses hippiques. Mais pas seulement. La preuve en chiffres.
1. 18.000 courses par an
Leur nombre est stable depuis plusieurs années. En 2023, 17.910 courses ont été organisées. Elles se sont déroulées sur 233 hippodromes français dans le cadre d’environ 2.300 réunions, régies par les deux sociétés mères France Galop et la Société du Trotteur Français. Dans le détail, 11.020 courses de trot ont été disputées et 6.890 de galop (4.952 de plat et 1.938 à obstacles). Le nombre de chevaux a y avoir couru à, lui, tendance à légèrement diminuer : il est passé de 30.848 en 2017 à 28.515 en 2022.
Implantées sur tout le territoire français, ces courses peuvent être très diverses, allant des grandes réunions télévisées aux hippodromes ruraux qui n’ouvrent qu’une seule fois par an. Elles se déroulent majoritairement dans trois régions françaises : en Normandie, en Ile-de-France et en Pays de la Loire, pour 45 % d’entre elles. Les huit hippodromes les plus actifs, avec Paris-Vincennes en tête qui accueille plus de 150 réunions par an, organisent à eux seuls 24 % des réunions.
2. Trois millions de parieurs
Le PMU, opérateur historique des paris hippiques, compte environ trois millions de clients. Si leur nombre a décliné par rapport au début des années 2010, l’entreprise, principal financeur de la filière hippique, observe l’arrivée de nouveaux turfistes, plus jeunes, et tente d’en séduire toujours plus. « Nous voulons remettre l’hippisme dans le quotidien des Français. Notre objectif est d’atteindre 4 millions de clients dans les années qui viennent », explique Emmanuelle Malecaze-Doublet , directrice générale du PMU.
Pour attirer de nouveaux joueurs, la société a notamment fait évoluer la formule du Quinté + en novembre dernier. En introduisant l’option Max (payante à 1 €), qui permet d’avoir une chance de multiplier ses gains par 2 ou par 10, elle souhaite rassembler parieurs réguliers, occasionnels et néophytes autour d‘une nouvelle promesse de gains. « Les retours des joueurs et des commerçants sont très bons. Le démarrage a été particulièrement fort et le Quinté + regagne des parts de marché », se félicite la directrice.
3. Plus de deux millions de spectateurs
Avec 400.000 spectateurs en 2023, les cinq grands hippodromes de France Galop (Longchamp, Auteuil, Chantilly, Saint-Cloud et Deauville) ont vu leur fréquentation augmenter de 5 % par rapport à l’année précédente, signe du retour des turfistes. Dans les hippodromes régionaux, le retour des spectateurs est aussi bien présent. Au global, environ deux millions de personnes se sont rendues aux 2.300 réunions l’an passé.
Avec la récente création de France Galop Live l’année dernière, la filière a modernisé son image afin de séduire « le grand public » et de « rajeunir » ses spectateurs, souligne Delphine Violette, directrice commerciale et marketing. La société organise ainsi avec succès les Jeuxdi à l’Hippodrome Paris-Longchamp, des afterworks mêlant courses, street-food et DJ set. « Des jeunes découvrent les courses lors de ses soirées et reviennent le week-end », se réjouit Guillaume de Saint-Seine, nouveau président de France Galop depuis décembre 2023.
4. Près de 10 milliards d’euros d’enjeux
Si le nombre de parieurs est moindre qu’autrefois, les mises sont toujours aussi importantes. Après la baisse due à la crise sanitaire, PMU, qui doit dévoiler en février ses résultats pour 2023, a retrouvé sa croissance. En 2022, les mises des parieurs (9,671 milliards d’euros) ont tutoyé l’année record de 2011 (9,76 milliards d’euros).
Produit emblématique du PMU, le Quinté + génère les plus gros gains. L’an dernier, 230 parieurs ont ainsi gagné plus de 100.000 euros, dont un à 750.000 euros.
Dans le même temps, les enjeux dans les hippodromes régionaux ont augmenté « de 3,5 %, avec beaucoup de petits montants », note Pierre Préaud, secrétaire général de la Fédération nationale des courses hippiques.
5. Des prix en hausse avec 558 millions d’ « encouragements »
Avec des mises en augmentation, les encouragements (prix, primes aux éleveurs et aux propriétaires, etc.) suivent la même tendance. Car plus les mises sont importantes, plus elles profitent à toute la filière. En 2022, 558 millions ont ainsi été distribués.
« On profite de l’augmentation des résultats de PMU, qui nous redistribue les bénéfices, pour augmenter les récompenses », explique Guillaume Maupas, directeur des courses et de l’association Société du trotteur français. Ce dimanche, le prix d’Amérique sera doté d’un million d’euros. Le vainqueur empochera 450.000 euros, quand le septième se verra attribuer la somme de 10.000 euros.
6. Plus de 18 millions d’euros de mises au prix d’Amérique
Rendez-vous incontournable qualifié de championnat du monde du trot attelé, le prix d’Amérique , qui se déroule ce dimanche à Vincennes, est « l’épreuve qui reçoit le plus d’enjeux », souligne Guillaume Maupas. « C’est aussi un événement populaire car il y a tout un show. C’est l’occasion de présenter ce que l’on fait de mieux. »
L’an passé, près de 25 millions d’euros ont été pariés en France à cette occasion, dont plus de 18 millions d’euros pour la course phare. Et à l’étranger, la barre historique des 10 millions d’euros de mises avait été franchie. Dix-huit parieurs avaient remporté ce jour-là plus de 100.000 euros, dont 9 d’entre eux plus de 250.000 €. Cette année, une tirelire exceptionnelle de 3 millions d’euros est à partager. Les organisateurs espèrent attirer près de 40.000 spectateurs à Vincennes mais craignent les répercussions de la colère agricole sur l’affluence.
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