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Quelque 660.000 familles monoparentales précaires sont concernées par cette prime de Noël majorée, dont le coût représente un budget de 70 millions d’euros.
Bonne nouvelle pour les familles monoparentales. Elles vont bénéficier d’une majoration de la prime de Noël. Cette mesure, proposée par le député socialiste Philippe Brun et soutenue par le gouvernement, a été intégrée dans la loi de finances de « fin de gestion » 2023, promulguée le 30 novembre. Mais ses modalités précises n’avaient pas encore été dévoilées.
Ce coup de pouce prendra la forme d’une majoration de 35% de la prime de Noël, rapportent Les Echos. Et quelque 660.000 familles monoparentales seront concernées, pour un coût total estimé à 70 millions d’euros. Les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et de l’allocation équivalent retraite (AER) peuvent percevoir cette prime, créée en 1998 sous le gouvernement Jospin. Elle sera automatiquement majorée le 15 décembre pour les familles monoparentales au RSA.
Jusqu’à 80 euros de plus
Dans le détail, une personne seule avec un enfant touchera 308,72 euros, soit 80 euros de plus que la prime initiale, précisent Les Echos. La majoration grimpe à 96 euros pour une famille monoparentale au RSA avec deux enfants, pour un montant total de 370,45 euros. La prime s’élèvera à 452,78 euros à partir de trois enfants, puis 535,1 euros pour quatre enfants.
Pour les bénéficiaires de l’ASS et de l’AER, les montants sont moindres et la prime majorée ne sera pas versée automatiquement, car Pôle Emploi n’a pas connaissance de la composition des foyers dans le cadre de ces prestations sociales. Les familles doivent donc indiquer le nombre d’enfants à charge. Elles bénéficieront d’une majoration de 53 euros, avec un seul enfant, pour une prime d’un montant total de 205,81 euros. Puis la prime majorée atteindra 232,49 euros pour deux enfants, soit une hausse de 80 euros, 248,49 euros pour trois enfants et 269,84 euros à partir de quatre enfants.
« Il s’agit de donner un supplément d’âme, un petit coup de pouce à toutes ces familles qui galèrent », expliquait Philippe Brun début novembre à l’Assemblée nationale.
Une prime non-imposable
Le nombre de familles monoparentales a fortement augmenté au cours des dernières décennies, du fait notamment de l’accroissement des ruptures conjugales. Une famille sur quatre en France est aujourd’hui monoparentale, selon les derniers chiffres de l’Insee, contre moins d’une sur 10 en 1975.
Au total, le pays compte ainsi deux millions de familles monoparentales, dont un tiers avec un parent sans emploi et 20% dont les revenus sont au-dessous du seuil de pauvreté. En leur sein, 41 % des enfants mineurs vivent sous ce seuil, contre 21 % pour l’ensemble des enfants en France.
Pour rappel, la prime de Noël n’est pas imposable et les familles monoparentales n’auront pas besoin de la déclarer à l’administration fiscale.
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