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Publié le 7 nov. 2023 à 10:45
Aux grands maux, les grands remèdes. Le 25 octobre dernier, le gouvernement de Hong Kong a annoncé avec tambours et trompettes de nouvelles mesures pour stimuler une natalité au plus bas : une prime de 20.000 dollars hongkongais (environ 2.380 euros) pour chaque nourrisson, un accès facilité aux logements sociaux et des allègements fiscaux pour les nouveaux parents.
Le chef de l’exécutif, John Lee Ka-chiu, s’est ainsi engagé, dans un discours de politique générale, à davantage soutenir les familles avec des nouveau-nés et à construire un environnement plus favorable pour les familles. Des experts, des associations et des législateurs ont salué ces efforts, tout en demandant au gouvernement d’aller encore plus loin, relate le « South China Morning Post », car cela ne suffira pas à faire remonter l’un des plus faibles taux de natalité (0,9 par femme) au monde – loin du taux de remplacement de 2,1.
Aide à la procréation
Dans le détail, afin de réduire le budget logement des contribuables, les autorités ont prévu des allègements fiscaux pour les crédits immobiliers et les loyers, jusqu’aux 18 ans de l’enfant. Les jeunes parents seront également prioritaires pour l’attribution de logements sociaux.
Pour les femmes ayant des difficultés à tomber enceinte, le gouvernement prévoit des subventions massives pour les traitements contre l’infertilité, raconte le quotidien anglophone. Il est aussi prévu d’augmenter de 15 % les allocations familiales, de rajouter un millier de places en crèches et d’étendre les programmes d’accueil après l’école pour les élèves de maternelle.
Moins généreux que ses voisins
Hong Kong n’est pas le seul dans la région à dérouler le tapis rouge aux parents. Mais le « South China Morning Post » estime que ces mesures incitatives ne sont pas à la hauteur de celles proposées par les pays voisins confrontés au même problème de natalité.
Singapour, où le taux de natalité est de 1,1 enfant par femme, offre une aide d’environ 7.500 euros pour le premier et le deuxième enfants et de 8.900 euros pour le troisième rejeton, ainsi que quatre semaines de congé paternité (jusqu’à 16 semaines pour les femmes), un congé parental non rémunéré et un allègement fiscal pour les mères qui travaillent.
A partir de 2024, en Corée du Sud, qui affiche désormais le taux de fécondité le plus faible de la planète (0,78), les parents pourront toucher jusqu’à 700 euros mensuels jusqu’au premier anniversaire de leur bébé. Au Japon, où le taux de natalité est tombé à 1,26 enfant par femme, les parents reçoivent une allocation mensuelle de 100 euros pour chaque nouveau-né jusqu’à l’âge de deux ans. Pour chaque enfant, de la maternelle aux lycées, le foyer perçoit en plus une soixantaine d’euros tous les mois.
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