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Sur les 30 millions de résidences principales au 1er janvier 2023, 4,8 millions de logements (soit 15,7% du parc de résidences principales) ont une étiquette F ou G. En 2022, c’était 5,1 millions de logements, soit 17,1% du parc.
Le nombre de passoires énergétiques baisse en France. C’est ce qui ressort du dernier rapport de l’Observatoire national de la rénovation énergétique. La France compte, en effet, 30 millions de résidences principales. Parmi elles, au 1er janvier 2023, 1,8 million de logements, soit 6% du parc, étaient peu énergivores. Ils possèdent l’étiquette A ou B du DPE. A l’opposé, environ 4,8 millions de logements, soit 15,7% du parc, sont des passoires énergétiques, c’est-à-dire possèdent l’étiquette F ou G du DPE.
Cela représente une baisse de 380.000 passoires énergétiques par rapport à l’année précédente. En effet, au 1er janvier 2022, la France comptait 5,1 millions de passoires soit 17,1% du parc. « La part des logements F passe ainsi de 10,2 à 9,4 % (- 207.000 logements) et celle des logements G de 6,9 à 6,3% (- 171.000 logements). Parmi les G, la part des logements très énergivores (consommation conventionnelle en énergie finale supérieure à 450 kWh/m²) passe de 1,8 % à 1,7 % (- 48.000 logements) », précise l’étude.
L’Île-de-France mauvaise élève
Parmi les résidences secondaires et les logements vacants, la proportion de logements énergivores est plus élevée que parmi les résidences principales. Près de 30% des résidences secondaires, soit environ 1,1 million de logements, et 24 % des logements vacants, soit environ 0,7 million, sont ainsi estimés être des passoires énergétiques (étiquettes F et G). « Au total, sur les 37 millions de logements de l’ensemble du parc (résidences principales, résidences secondaires, logements vacants), le nombre de passoires énergétiques au 1er janvier 2023 est estimé à 6,6 millions (17,8 % du parc) contre 7,1 millions (19,5 %) en 2022, soit une baisse de 7 % », note l’Observatoire.
Les maisons sont en moyenne plus énergivores que les appartements. La part des logements classés F ou G est de 21,6 % pour les maisons et 17,1 % pour les appartements dans le parc locatif privé. La part des logements à forte consommation (étiquettes E, F, G) varie selon les régions. Cette part est la plus faible dans les régions proches de l’arc méditerranéen, en Corse ou dans une moindre mesure sur la façade atlantique pour lesquelles le climat est plus doux, et le besoin de chauffage évalué par le DPE moins important.
Elle est à l’inverse la plus élevée dans le centre et le nord de la France et en Ile-de-France. Ainsi, avec 21,7 % de passoires énergétiques et 47,5 % de logements classés de E à G parmi les résidences principales, l’Île-de-France présente la situation la plus défavorable. L’Observatoire explique: « Cela s’explique notamment par la part importante des logements de petite taille dans cette région (43 % de logements de moins de 60 m2 contre 27% en moyenne), ces logements ayant les taux de passoires les plus élevés (31,3 % pour les moins de 30 m2 ; 19,7 % entre 30 et 60 m2) ».
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