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À la tête de la Confindustria, principale organisation patronale italienne, Carlo Boomi a qualifié de « prélèvement forcé » la future taxe sur les « surprofits » des banques annoncée par Rome.
Carlo Bonomi, le président de la Confindustria, principale organisation patronale italienne, a vivement critiqué mercredi la taxe sur les « surprofits » des banques annoncée début août par le gouvernement Meloni, la qualifiant de « prélèvement forcé ».
« Je n’ai jamais lu le terme ‘surprofits’ dans mes livres d’études, tout comme je n’ai jamais lu ‘surpertes’ ou ‘suréquilibre’ des comptes », a-t-il déclaré lors d’une assemblée de son organisation à Bologne dans le nord de l’Italie.
« Je comprends très bien ce que l’on veut dire, mais ce n’est probablement pas le cas de ceux qui en parlent », a-t-il lancé. Carlo Bonomi a assuré que « le sujet est né en Europe, où l’on analyse ce qui s’est passé depuis la pandémie » de Covid-19 et vérifie « de combien a augmenté la marge brute d’exploitation » des entreprises.
« Imposer une taxe sur une ligne du bilan, c’est ce que j’appellerais un prélèvement forcé », a-t-il fait valoir.
« Ajustements et équilibrages »
Cette contribution des banques, annoncée dans la plus grande confusion avec un projet de décret qui a été revu deux fois en 24 heures, devrait rapporter entre 2 et 2,5 milliards d’euros. Un prélèvement de 40% sera effectué soit sur la partie du revenu net d’intérêts de 2022 dépassant d’au moins 5% le montant de l’exercice 2021, soit sur les bénéfices de 2023 pour lesquels le seuil est fixé à 10%.
Une nette majorité (62,8%) des grands patrons réunis à Cernobbio (nord) pour le forum The European House – Ambrosetti se sont déclarés opposés à cette taxe, lors d’un sondage réalisé par les organisateurs. La démarche du gouvernement était « juste dans les intentions et sur le fond », mais « totalement erronée dans la manière dont elle s’est déroulée et surtout dans la communication désordonnée et maladroite », a déclaré à l’AFP Valerio De Molli, PDG de The European House – Ambrosetti.
Le ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, intervenant au forum, « a assuré qu’il y aurait d’importants ajustements et équilibrages » de la taxe, a-t-il ajouté. Giancarlo Giorgetti a estimé dimanche que la taxe bancaire pouvait « sûrement être améliorée » et a admis des couacs de communication, mais a fait valoir que cet impôt était « juste ».
Quant aux craintes d’une éventuelle extension d’une telle taxe à d’autres secteurs, Valerio De Molli a déclaré qu’il ne s’attendait pas « à une nouvelle erreur maladroite ». « Je pense que le gouvernement a appris de ses erreurs ».
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