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Si la situation s’est fortement dégradée cette année, les Notaires constatent que la crise de 2008 avait fait plus de dégâts.
Hausse des taux d’intérêt et prix qui tardent à vraiment baisser, le pouvoir d’achat immobilier est en chute libre. Mais dans quelle mesure? Et a-t-on vraiment atteint aujourd’hui le pire moment pour acheter? Les chiffres que viennent de publier les notaires permettre d’y voir plus clair et de prendre un peu de hauteur.
Non, 2023 ne sera pas la pire année pour notre pouvoir d’achat immobilier. Pour bien s’en rendre compte, les Notaires ont regardé la surface moyenne achetable par les Français ces 25 dernières années. Alors, certes en 1999 on était à presque 100m² achetables contre 75m², nous avons donc perdu l’équivalent de deux chambres sur la période, sauf que la situation était bien plus mauvaise lors de la crise de 2008. À l’époque nous étions descendus à 58m² de pouvoir d’achat immobilier moyen en France.
Forte dégradation depuis le Covid
De quoi relativiser la situation actuelle, même si la rapidité de la dégradation du marché aujourd’hui est bel et bien historique depuis le Covid et le retour de l’inflation. En particulier dans les villes les moins chères. À Saint-Etienne, par exemple, à mensualité équivalente on est passé de 161m² achetables en 2019 à 109 aujourd’hui. 52m² de perdus en l’espace de 4 ans seulement.
Comptez également une trentaine de mètres carrés en moins au Havre et Orléans. Une vingtaine à Dijon, Reims, Grenoble, Toulon, Marseille, Montpellier et Rennes. Et on a perdu environ 15m² achetables à Toulouse, Strasbourg, Lille, Nantes et Nice.
C’est toujours dans les villes les plus chères qu’on a finalement le moins perdues car ici les surfaces finançables sont de bases plus faibles qu’ailleurs. Comptez 8m² de moins à Lyon, 6m² à Bordeaux et 2m² à Paris.
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