[ad_1]
Le passage de la tempête Hans et les fortes pluies estivales ont rempli les réservoirs des barrages en Norvège, où l’électricité est quasi exclusivement hydraulique. Au point de faire tomber le prix de l’électricité à zéro dans les deux plus grandes villes du pays : Oslo et Bergen.
En Norvège, où l’électricité est quasi exclusivement de source hydraulique, le prix du kWh est corrélé au niveau des précipitations: plus il pleut ou neige, plus les réservoirs des barrages sont remplis et moins l’électricité est chère. Or, le pays a subi la tempête Hans le 5 août dernier et a connu par ailleurs de fortes précipitations estivales. Résultat, ce lundi, dans les deux plus grandes villes du pays, Oslo et Bergen, le prix spot du kWh, avant taxes et frais de réseau, oscillait entre 0 et -0,3 couronne.
Un prix négatif qui signifie que ce sont les compagnies qui paient les consommateurs pour écouler leur production. En apparence, ce n’est pas logique mais, selon Europower, un site d’information spécialisé, les compagnies préfèrent continuer de produire quand les prix sont « un tout petit peu » négatifs, plutôt que de prendre des mesures pour arrêter la production.
En effet, les compagnies reçoivent notamment des sommes liées aux certificats d’électricité verte, une manière de garantir aux consommateurs une quantité plus ou moins importante d’électricité verte tout en générant une source de revenus supplémentaires pour les exploitants.
Conséquence du réchauffement climatique
C’est la deuxième fois que l’électricité est gratuite dans des régions de Norvège, la première remontant au 8 août dernier après le passage de la tempête Hans. Selon les climatologues, le réchauffement climatique se traduit en Europe du Nord par des précipitations plus nombreuses et plus intenses.
La semaine dernière, l’Institut météorologique norvégien indiquait que les températures en août en Norvège avaient dépassé de 0,9°C la normale saisonnière et qu’après un mois de juillet déjà pluvieux, les précipitations y avaient été 45% supérieures aux niveaux habituels.
« Toute cette pluie, y compris ‘Hans’, contient en soi des éléments de changement climatique », commentait la chercheuse Anita Verpe Dyrrdal, citée dans un communiqué.
Dans une station du sud du pays, 392,7 mm de pluies ont été relevés en août, soit 257% de plus que la normale.
[ad_2]
Source link