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Economiste et directeur associé de Synopter, Pierre-Cécil Brasseur a évoqué sur BFM Business le potentiel des friches industrielles issues des premières zones d’activité pour l’implantation des petites entreprises.
Face à la rareté du foncier et avec la perspective de la loi Climat et résilience qui va limiter la possibilité d’artificialiser les sols, l’État et les collectivités s’intéressent de plus en plus aux plus de 100.000 hectares de friches industrielles recensés dans l’Hexagone.
La réhabilitation de ces sites est aujourd’hui financée par un fonds dédié lancé dans le cadre du plan de relance en 2021 et pérennisé depuis. Mi-mai, Emmanuel Macron avait par ailleurs appelé à ne « pas attendre d’avoir un projet pour reviabiliser les friches ».
Il faut dire que ces terrains disponibles ne manquent pas de potentiel. « Il y a deux catégories de friches: les friches vraiment anciennes, historiques, les sites du début du 20ème siècle qui sont de grands sites (…) et les nouvelles friches, celles qui ne sont pas très anciennes, qui datent des années 1970-1980, quand on a crée les premières zones d’activités », relève sur BFM Business Pierre-Cécil Brasseur, économiste et directeur associé de Synopter.
Abandonner le modèle « un terrain-une entreprise »
Pour lui, ce sont ces dernières qui « posent problème » aujourd’hui mais c’est aussi « le potentiel de demain ».
« Le problème, c’est que ce stock, on ne sait pas quoi en faire pace que tant qu’on a des terrains nus et faciles à aménager, on n’attire pas les investisseurs ou les entreprises vers ces sites », estime-t-il.
Pourtant, « on a des sites anciens qui sont mieux localisés, avec des transports en commun, pas loin des espaces urbains », poursuit Pierre-Cécil Brasseur. Avant d’appeller à abandonner, quand cela est possible, le modèle « un terrain–une entreprise » pour favoriser la mutualisation.
« Quand on regarde les anciennes zones d’activité, ces espaces d’accueil d’entreprises, il n’y a aujourd’hui que 20% du sol qui est bâti. (…) Et on implante toujours des entreprises de manière individuelle. Or, on se rend compte que les entreprises sont de plus en plus petites, qu’elles n’ont jamais besoin d’autant de terrain », explique l’économiste, précisant que « 90% du tissu économique, ce sont des entreprises de moins de 20 salariés qu’on ne sait pas accueillir parce qu’on a jamais pensé l’accueil de petites surfaces ».
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