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Publié le 26 oct. 2023 à 10:04Mis à jour le 26 oct. 2023 à 10:32
La négociation commerciale globale en Espagne, ça n’existe pas. Les accords entre les distributeurs et l’industrie agroalimentaire sont régis directement, au cas par cas et sans date butoir annuelle, par les acteurs concernés qui peuvent ensuite demander à revoir les conditions quand cela leur semble nécessaire. « Il n’existe pas de cadre de concertation générale, comme en France, ici les entreprises ont liberté de négociation », explique-t-on du côté de l’association de la grande distribution Anged.
De l’autre côté des Pyrénées, la seule ligne conductrice pour définir les relations commerciales tout au long de la chaîne de valeur est la Loi de chaîne alimentaire, qui pose une série de bonnes pratiques et interdit de vendre à perte. Le texte, qui a été actualisé en 2021 avec l’objectif de définir des relations commerciales « plus justes, équilibrées et transparentes », vise la protection des acteurs les plus fragiles, à savoir les agriculteurs et les éleveurs. Il tente d’améliorer les rouages, avec des choses aussi élémentaires que l’obligation de contrats écrits, et impose, à chaque échelon, de vendre à un prix supérieur au coût de production assumé.
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