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Tout juste élu président du Medef, Patrick Martin s’est porté au soutien du groupe Le Duff, contraint d’abandonner un projet d’usine, en Bretagne, à cause de blocages administratifs.
Pour son premier déplacement en tant que président du Medef, jeudi, Patrick Martin s’est rendu en Bretagne, près de Rennes, dans une usine de viennoiseries de l’industriel Bridor. Un site symbolique car l’industriel vient justement de renoncer à la création d’un nouveau site à cause du trop grand nombre de recours administratifs déposés par les opposants au projet.
« Je suis bien déterminé à ce qu’on enraye cette machine infernale de la réglementation », a martelé Patrick Martin au micro de BFM Business.
Trois jours après sa prise de fonction, Patrick Martin est donc venu soutenir Louis Le Duff, l’industriel à la tête du Groupe Bridor, l’un des leaders mondiaux de la boulangerie, vient d’abandonner son projet d’usine à quelques kilomètres de Rennes.
« Rationaliser des débats » économiques
Le patron du Medef en a profité pour dénoncer les « complications administratives ». Car le groupe Le Duff avait bien reçu toutes les autorisations nécessaires pour son projet. Mais les recours administratifs déposés par des militants écologistes ont entraîné trop de retard. Et Le Duff a fini par jeter l’éponge. « Il y a la nécessité, et le Medef va s’y employer, à ce qu’on rationalise, à ce qu’on objective un certain nombre de débats », a avancé Patrick Martin.
Il faut faire en « sorte que certains qui sont doctrinairement opposés à l’industrie, et donc à l’innovation, à l’emploi et au pouvoir d’achat, ne soient pas les seuls à être entendus. »
Ayant fait de la réindustrialisation un axe fort de son programme pour le Medef, Patrick Martin a regretté que Bridor ait renoncé à son projet à cause des blocages des opposants. « C’est ça qui a fait reculer le groupe Le Duff qui est viscéralement attaché à son territoire et qui est une success-story mondiale. C’est dommage d’en arriver là. »
Le Medef attentif aux baisses des impôts de production
Autre sujet d’inquiétude pour le président du Medef, celui de la baisse des impôts de production (la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises ou CVAE) qui pourrait finalement être étalée sur une plus longue période que prévu. « Nous serons très attentifs à ce que la parole de l’État soit respectée. Tout le monde est conscient que les entreprises françaises, malgré des progrès, souffrent d’un déficit de compétitivité, notamment fiscale », a rappelé Patrick Martin.
« Il faut absolument que les 4,5 milliards d’euros de dernière suppression de la CVAE se concrétisent. Cela ne représente que 0,4% des dépenses publiques. Si les pouvoirs publics ne sont pas capables d’aller chercher 0,4% d’économies ailleurs que sur la compétitivité des entreprises, il y a du souci à se faire. »
Pour le président du Medef, un recul sur ce sujet serait un autre très mauvais signal envoyé à l’industrie française.
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