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La métropole veut répondre à l’accroissement démographique sans artificialiser les sols et en évitant l’étalement urbain.
La métropole de Rennes a annoncé avoir lancé une vaste étude sur la possibilité de surélever des immeubles avec comme objectif de répondre à l’accroissement démographique sans artificialiser les sols et éviter l’étalement urbain. Nous devons « répondre à un objectif environnemental qui est de pouvoir se passer de l’extension urbaine et de la construction dans les territoires agricoles, et continuer à répondre à la demande de besoins (de logements) qui est encore très forte sur la métropole », a déclaré Marc Hervé, conseiller métropolitain délégué aux formes urbaines.
« Quand on conjugue ces deux dimensions, on se rend compte que la surélévation est l’une des possibilités pour continuer à construire dans nos territoires », a ajouté Marc Hervé, également Premier adjoint délégué à l’urbanisme de la ville de Rennes, lors d’une conférence de presse. Cette étude, confiée à un cabinet, doit être rendue à l’été. Une étude publique est ensuite prévue à l’automne pour une éventuelle approbation de la modification du Plan local d’urbanisme intercommunal (Plui) au printemps 2025.
Amplifier la surélévation
« Il y a déjà des règles qui permettent la surélévation, mais pas dans tous les cas », a précisé Laurence Besserve, vice-présidente de Rennes Métropole et déléguée à l’aménagement, notant que la modification du Plui « permettrait d’amplifier la surélévation ».
« On s’orientera plutôt vers l’utilisation de matériaux biosourcés, bois ou murs de paille, car moins lourds au m2, et qui pourront être en parfait accord avec la structure du dessous qui peut être en pierre, en terre, en béton… », a ajouté Laurence Besserve.
Ce travail de densification « n’est pas toujours très populaire », a reconnu Marc Hervé, mais « il y a un changement d’échelle directement lié à ce nouveau contexte du zéro artificialisation nette qui fait que nos modèles urbains doivent être plus sobres dans leur développement ». La métropole de Rennes, qui compte 460.000 habitants, devrait atteindre 535.000 habitants en 2035, « nécessitant la création de 65.000 nouveaux logements », d’après la métropole.
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