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Selon France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, les perquisitions s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire pour « mise en danger d’autrui » ouverte en octobre 2023 dans l’affaire des PFAs, les polluants éternels.
Des perquisitions sont en cours sur plusieurs sites de l’industriel Arkema, notamment à Pierre-Bénite au sud de Lyon et au siège francilien de Colombes, a indiqué la direction du groupe chimique à l’AFP sans plus de détail.
« Au cours de ces perquisitions, qui sont toujours en cours, Arkema a remis aux enquêteurs l’ensemble des éléments demandés », a ajouté une porte-parole, confirmant une information de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes.
Selon la chaîne, les perquisitions visent aussi le groupe industriel Daikin et s’inscrivent dans le cadre d’une information judiciaire pour « mise en danger d’autrui » ouverte en octobre 2023 dans l’affaire des PFAs, les polluants éternels. Présents depuis des années sur cette plateforme industrielle de la vallée de la chimie, Arkema et Daikin produisent des polymères fluorés et manipulent à ce titre des PFAS, des substances quasi indestructibles.
La préfecture a enjoint à Arkema de cesser d’utiliser des PFAS d’ici fin 2024
En mai 2022, après une enquête journalistique ayant révélé l’ampleur de la contamination aux PFAS dans la zone, le maire de Pierre-Bénite avait déposé plainte pour mise en danger de la vie d’autrui. A l’automne 2023, il avait été rejoint par des dizaines de communes des alentours. En 2022, la préfecture a de son côté enjoint à Arkema de cesser d’utiliser des PFAS d’ici la fin de 2024. L’industriel a depuis installé une station de filtration permettant de réduire drastiquement ces rejets.
Les PFAS, composés poly- et perfluoroalkylés, dotés de propriétés anti-adhésives et imperméables, sont massivement présents dans la vie courante : poêles en Teflon, emballages alimentaires, textiles imperméables, automobiles… Ces polluants peuvent se retrouver dans des rejets industriels ou des sites d’enfouissement et contaminent les eaux. En cas d’exposition sur une longue période, ils peuvent avoir des effets sur la fertilité et sur le développement du foetus, augmenter les risques d’obésité ou favoriser certains cancers (prostate, reins et testicules), selon des études scientifiques.
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