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Les attaques en Mer rouge causent d’importants retards et coûts supplémentaires aux exportateurs britanniques.
Plus de la moitié des exportateurs britanniques disent pâtir des perturbations du trafic maritime entraînées par les attaques houthies en mer Rouge, qui causent retards et coûts supplémentaires, d’après un sondage des Chambres de commerce britanniques (BCC).
Les BCC, qui ont mené leur étude auprès de 1.000 entreprises, citent dans un communiqué lundi des augmentations de coûts qui peuvent atteindre 300% pour louer des containers, et des retards logistiques pouvant aller jusqu’à quatre semaines. Les entreprises sondées par les BCC évoquent aussi des conséquences indirectes sur leur trésorerie, et des pénuries de composants, entre autres.
Les rebelles houthis, qui contrôlent de vastes régions du Yémen, mènent depuis novembre des attaques contre des navires dans la région. Ils affirment agir en solidarité avec les Palestiniens dans la bande de Gaza, où Israël mène une guerre sanglante contre le Hamas en représailles à l’attaque sans précédent du 7 octobre sur le sol israélien. Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont mené samedi des frappes visant 18 cibles houthies dans huit sites distincts au Yémen, en réponse aux attaques menées par ces rebelles soutenus par l’Iran.
Exportations en baisse
D’après les BCC, un excédent de capacité de transport de fret a permis de répondre en partie aux difficultés causées par ces attaques et au fait que de nombreux transporteurs ont dû éviter de passer par la Mer Rouge et faire le tour de l’Afrique par le Cap de Bonne Espérance pour acheminer leurs cargaisons. Le communiqué note aussi que les coûts supplémentaires ne se sont pas encore ressentis sur le taux global d’inflation au Royaume-Uni, mais « plus la situation persiste, plus les pressions sur les coûts vont commencer à s’accentuer », avertissent les BCC.
Le communiqué précise que le total des exportations britanniques a reculé l’an dernier, et, vu « une demande mondiale faible », les BCC appellent le gouvernement à intervenir et à des aides lors de son budget de mars. Ces raids aériens conjoints au Yémen ont été réalisés avec d’autres pays ayant apporté leur soutien à l’opération: le Canada, l’Australie, Bahreïn, le Danemark, les Pays-Bas et la Nouvelle-Zélande, selon un communiqué commun des huit pays.
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