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En complément des plaintes déjà déposées par les mutuelles et prestataires concernés, le gouvernement invite les assurés à déposer plainte à travers ce formulaire en ligne sans avoir à se rendre dans un commissariat ou une gendarmerie.
Le piratage a été massif. Deux opérateurs de tiers payant, Viamedis et Almerys, ont été victimes d’une cyber-attaque sans précédent: 33 millions de Français seraient concernés par cette fuite de données, selon les estimations de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).
Selon elle, « les données concernées sont, pour les assurés et leur famille, l’état civil, la date de naissance et le numéro de sécurité sociale, le nom de l’assureur santé ainsi que les garanties du contrat souscrit ».
Mais elles ne contiennent pas a priori les informations cruciales pour des pirates comme les informations bancaires, données médicales, remboursements santé, coordonnées postales, numéros de téléphone, courriels…
Une fuite qui débouchera sur des campagnes d’hameçonnage
Ces données sont néanmoins susceptibles d’être utilisées, notamment pour des campagnes d’hameçonnage.
Viamedis et Almerys ont évidemment déposé plainte ce qui a déclenché l’ouverture d’une enquête préliminaire confiée à la Brigade de Lutte Contre la Cybercriminalité (BL2C).
Comme l’enquête est déjà lancée, les victimes (qui doivent être informées individuellement et directement par les deux prestataires) peuvent se dispenser de porter plainte, ont fait savoir les autorités. Toutefois, si une personne souhaite le faire, elle peut également le faire de manière individuelle.
Pour faciliter la démarche, le site officiel Cybermalveillance.gouv.fr met à disposition un formulaire de lettre-plainte électronique qui permet de ne pas avoir à se rendre dans un commissariat ou une gendarmerie.
« Vous trouverez dans ce formulaire la description de ses modalités de remplissage et de transmission », peut-on lire sur la page dédiée.
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