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Le président de la République a rendu hommage à Philippe de Gaulle, fils du général connu pour son engagement dans la résistance et la marine française.
« Comme il est dur d’être de Gaulle après de Gaulle ». Dans la cour des Invalides, Emmanuel Macron a prononcé ce mercredi 20 mars l’éloge funèbre de l’amiral Philippe de Gaulle, fils du général, mort le 13 mars dernier à l’âge de 102 ans.
« L’amiral de Gaulle aura traversé le siècle passé à l’ombre d’un grand homme. Il y aura tracé son propre sillon », a déclaré le chef de l’État, saluant la mémoire de celui « qui fit de la grandeur son métier ».
« Vous nous avez rappelés, amiral, qu’il est des chênes que rien n’abat », a encore déclaré Emmanuel Macron, dans une référence à l’ouvrage d’André Malraux sur le général de Gaulle.
Résistant de la première heure
Né le 28 décembre 1921 à Paris, Philippe de Gaulle, reçu en 1940 au concours d’admission de l’École navale, intègre dès juin les Forces navales françaises libres, avant de rejoindre en septembre sa promotion de l’Ecole Navale, à bord du cuirassé Courbet.
L’unique fils de Charles et Yvonne de Gaulle – qui eurent aussi deux filles, décédées – est enseigne de vaisseau dans les campagnes dans l’Atlantique Nord et rejoint la France en 1944 pour participer à la Libération. Il sera chargé de porter l’ordre de reddition aux Allemands retranchés au Palais Bourbon.
Après la guerre, il s’oriente dans l’aéronavale. Il est envoyé en Indochine dans l’aéronautique navale embarquée, avec appontages sur porte-avions. Il participera aussi à la guerre d’Algérie.
Lieutenant de vaisseau en 1948, capitaine de corvette en 1956, amiral en 1980, il met fin à sa carrière militaire deux ans plus tard, terminant comme inspecteur général de la Marine.
Artiste et politique
Philippe de Gaulle s’engage ensuite en politique. Il est sénateur de Paris de 1986 à 2004 sous l’étiquette du RPR, puis de l’UMP.
Il se consacre à la préservation de la mémoire de son père et publie plusieurs ouvrages dont « De Gaulle, mon père », un succès d’édition. Le « fils ébloui », comme il le disait, entendait ainsi humaniser le général, icône de son vivant, chef de la France libre et ancien président de la République, décédé en 1970.
Passionné d’art, Philippe de Gaulle est aussi auteur de fresques et peintures pour la Marine nationale. Il s’est adonné à la sculpture et à l’illustration, notamment pour de nombreuses affiches publicitaires.
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