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(BFM Bourse) – Les cours de l’or noir ont décollé après que Riyad a annoncé la prolongation de la réduction de sa production pour trois mois supplémentaires. La Russie va quant à elle poursuivre la réduction de ses exportations jusqu’à la fin 2023.
Le pétrole est une classe d’actifs qui a déçu cette année, en raison des craintes sur la demande, notamment du côté de la Chine. Mais un mouvement de hausse se dessine depuis plusieurs semaines. Et les annonces de la Russie et de l’Arabie saoudite, ce mardi, permettent même à l’or noir de toucher des plus hauts de près d’un an.
Le contrat sur le Brent de mer du Nord pour livraison en novembre s’adjuge 1,6% peu avant 16h à 90,41 dollars le baril. Le Brent n’avait pas dépassé la barre des 90 dollars depuis novembre 2022. Le contrat d’octobre sur le WTI coté à New York avance, lui, de 2% à 87,22 dollars le baril, atteignant là encore un plus haut depuis novembre.
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Maintenir la production à un bas niveau
Selon l’AFP, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle continuerait de réduire sa production de pétrole d’un million de barils par jour « pour trois mois supplémentaire », soit d’octobre à décembre prochain. De son côté, Moscou a indiqué maintenir la réduction de ses exportations de pétrole de 300.000 barils par jour jusqu’à la fin 2023.
Les cours des contrats pétroliers évoluaient en légère baisse avant ces annonces.
« Les prix du pétrole se sont redressés, car les opérateurs ont bien compris que l’Opep+ (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole à laquelle s’ajoutent des pays alliés, comme la Russie, NDLR) n’était pas disposée à diminuer les tensions sur l’offre de sitôt », commente Naeem Aslam de Zaye Capital.
« Le fait que l’Arabie saoudite ait prolongé sa réduction volontaire montre que les membres de l’Opep+ sont tout à fait disposés » à maintenir la production « à un niveau bas pendant une période prolongée et qu’ils ne s’intéressent pas aux inquiétudes des banques centrales », poursuit-il .
« En outre, l’Arabie saoudite souhaite maintenir les prix à un niveau plus élevé, car elle a des dépenses massives en termes d’engagement dans ses projets d’infrastructures, qui vont changer le pays pour toujours », ajoute Naeem Aslam.
Selon le département américain de l’Energie, l’Arabie Saoudite et la Russie étaient en 2022 les deuxième et troisième producteurs de pétrole au monde, représentant un quart de la production mondiale.
Julien Marion – ©2023 BFM Bourse
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