[ad_1]
(BFM Bourse) – Les prix des deux références mondiales de l’or noir progressent ce lundi alors que l’Arabie saoudite et la Russie ont décidé de poursuivre leurs coupes de production et d’exportation.
Le pétrole repart à la hausse ce lundi, soutenu par les récentes annonces de l’Arabie saoudite et de la Russie sur leur production d’or noir. Le contrat de janvier sur le Brent de mer du Nord gagne 1,5% à 86,14 dollars le baril, tandis que celui de décembre sur le WTI coté à New York s’apprécie de 1,6% à 81,79 dollars le baril.
À lire aussi
Ce mouvement de hausse a été déclenché par l’Arabie saoudite, qui pour financer des investissements colossaux, va une nouvelle fois agir sur l’offre en maintenant la prolongation de ses coupes de production, d’une ampleur d’un million de barils par jour, jusqu’à la fin de l’année.
De son côté, Moscou a indiqué maintenir la réduction de ses exportations de pétrole de 300.000 barils par jour jusqu’à la fin 2023.
« Les déclarations des deux pays indiquent que les réductions seront réexaminées le mois prochain afin de décider s’il convient de les prolonger, de les intensifier ou de les supprimer en fonction des conditions du marché », précise Giovanni Staunovo, analyste chez UBS cité par l’AFP.
Une activité économique en berne
Les annonces de la Russie et de l’Arabie saoudite redonnent quelques couleurs aux prix du pétrole. Ils avaient reculé 2% vendredi alors que le marché a balayé le risque d’une extension du conflit au Moyen-Orient. A côté, les économies mondiales commencent à montrer des signes d’essoufflement comme en Europe, où l’activité économique est restée en zone de contraction en octobre.
Mais pour autant, les cours « ont retrouvé leur niveau d’avant l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, alors que les craintes d’une perturbation de l’offre par le conflit au Moyen-Orient se sont apaisées », souligne John Plassard, analyste chez Mirabaud cité par l’AFP.
En ce qui concerne l’offre, les prolongations décidées par l’Arabie saoudite et la Russie vont accentuer le déficit du côté de l’offre pour le quatrième trimestre, pénurie sur laquelle l’Agence internationale de l’Energie et l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) avaient déjà alerté en septembre dernier.
Selon le département américain de l’Energie, l’Arabie Saoudite et la Russie étaient en 2022 les deuxième et troisième producteurs de pétrole au monde, représentant un quart de la production mondiale.
Sabrina Sadgui – ©2023 BFM Bourse
[ad_2]
Source link