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Annoncé pour la première fois en 2018 et finalisé en décembre 2022, le projet d’expansion de SATORP vise à construire « l’un des plus grands vapocraqueurs à charge mixte du Golfe, avec une capacité de production de 1,65 million de tonnes par an d’éthylène et d’autres gaz industriels ».
Les géants pétroliers saoudien Saudi Aramco et français TotalEnergies ont signé samedi les contrats de construction du nouveau complexe pétrochimique de la raffinerie de SATORP, exploitée par les deux groupes en Arabie Saoudite. « Aujourd’hui, alors que de nombreux acteurs du secteur de l’énergie hésitent à investir, je suis ravi de voir SATORP passer à la vitesse supérieure avec ce projet d’expansion de 11 milliards de dollars », a déclaré le PDG d’Aramco, Amin Nasser, lors de la cérémonie de signature à Dhahran, dans l’est du royaume.
Ce projet, annoncé pour la première fois en 2018 et finalisé en décembre 2022, vise à construire « l’un des plus grands vapocraqueurs à charge mixte du Golfe, avec une capacité de production de 1,65 million de tonnes par an d’éthylène et d’autres gaz industriels », ont précisé les deux groupes dans un communiqué conjoint.
A terme, « il devrait attirer plus de 4 milliards de dollars d’investissements supplémentaires dans divers secteurs industriels (…) et créer environ 7.000 emplois locaux directs et indirects », ont-ils ajouté.
Les contrats d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction ont été attribués à sept entreprises: la sud-coréenne Hyundai Engineering & Construction, l’italienne Maire Tecnimont, la filiale saoudienne de la chinoise Sinopec Engineering, et quatre sociétés saoudiennes.
Début des opérations commerciales en 2027
Le nouveau complexe, baptisé « Amiral », sera intégré au site existant à Jubail, sur la côte orientale du pays, et devrait débuter ses opérations commerciales en 2027. « Cette expansion est essentielle dans le cadre des objectifs de croissance et de diversification du royaume », a déclaré le patron d’Aramco, premier exportateur de brut au monde. De son côté, le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a souligné « les engagements sociaux et environnementaux » pris dans le cadre de ce projet, qui « renforce la relation développée entre les deux entreprises depuis des décennies ».
Sur les 11 milliards de dollars prévus, 4 milliards de dollars seront financés sur fonds propres par Aramco (62,5%) et TotalEnergies (37,5%), avait indiqué le géant français en décembre dernier.
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